PROCLAMATION CONCILIAIRE CONCERNANT LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
par Michel Mottet
Le Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que de groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres.
La première phrase de ce document conciliaire, promulgué par un "pape", est totalement fausse, c'est-à-dire HÉRÉTIQUE, car la LIBERTÉ, d'où découlent la liberté de conscience et la liberté religieuse, n'est pas du tout un "DROIT" de la personne humaine : ELLE EST UN DON DE DIEU. Comme déjà dit plus haut, la liberté n'est nullement un bien primordial et absolu, car avant "d'être libre" il faut tout d'abord "être" et aucun être humain quel qu'il soit ne peut prétendre avoir un "droit" à ou sur son essence et son existence car celles-ci dépendent exclusivement de Dieu, le Créateur de tout et de tous par les Lois qu'Il a inscrites dans SA création. Toute création est donc un don gratuit de Dieu et la liberté qui est consécutive à l'être est par force et essentiellement un don de Dieu qui a créé l'homme ainsi et non autrement, sans que personne n'ait l'audace de Lui demander une justification. En outre, puisque cette hérésie est publiée dans "dignitatis humanae personnae", il est important de préciser que c'est ce DON DE DIEU et lui seul qui confère à l'homme toute sa dignité : celle de pouvoir CHOISIR LE BIEN SUPRÊME en toute conscience et pleine liberté. C'est d'ailleurs une dignité infinie, l'adjectif n'est pas trop fort, puisque c'est par cette liberté de conscience que l'homme peut devenir "fils de Dieu", ainsi que nous l'enseigne saint Jean dans le Prologue de son Evangile qui commence d'ailleurs comme la Genèse : IN PRINCIPIO...
Lorsqu'on prétend être "le magistère suprême de l'Eglise" et que l'on prétend de même donner un enseignement "infaillible", on ne pose pas comme principe de base une erreur flagrante, dans un document donné comme l'un des plus importants de l'enseignement du conciliabule de Vatican II. Comme il a été longuement exposé et prouvé dans cette Etude en forme de méditation, mais il faut le répéter inlassablement, la totale liberté de conscience a été donnée à l'homme, à tout homme quel qu'il soit depuis l'origine jusqu'à la consommation du siècle, par les Paroles de Dieu : EX OMNI LIGNO PARADISI COMEDE. C'est assez dire qu'il ne s'agit nullement d'un "droit" de l'homme, ou de la "personne humaine", pour reprendre la terminologie des pseudo-pères conciliaires, mais d'un "don" de Dieu, et c'est de ce DON que découle la "dignité de l'homme", qui s'origine ainsi en Dieu et non dans l'homme, et surtout pas dans tous les hommes, tant il est vrai que l'homme qui vit comme un animal ne peut en aucun cas prétendre être revêtu de la vraie dignité humaine, alors même qu'il conserve malgré tout sa pleine liberté de conscience, si obscurcie soit-elle, la liberté de pratiquer la "religion" de son ventre, de préférence à celle de l'Esprit. Telle est la vraie doctrine catholique, que le conciliabule s'est bien gardé de proclamer et l'on verra plus loin pour quel motif précis.
La Vérité ayant été clairement affirmée - Vérité révélée qui n'est pas soumise à l'appréciation et au jugement de qui que ce soit, Papes, Evêques, Prêtres ou Fidèles - il est parfaitement juste ensuite de déclarer que la liberté de conscience en matière de religion peut devenir un DROIT. Ce droit ne prend naissance que lorsque des agents extérieurs contestent ou nient l'existence ou l'exercice de ce Don de Dieu, qui n'est donc pas un droit en soi, inhérent à l'homme, mais une disposition de Dieu qui a créé l'homme ainsi et non autrement. Quels sont donc ces agents extérieurs qui peuvent faire naître ce droit ? Un seul mot peut les résumer : LA CONTRAINTE, que celle-ci soit exercée par qui que ce soit et de quelque façon que ce soit. Ce sera un individu, un ou des groupes d'individus, pour culminer dans l'ÉTAT TOTALITAIRE, symbolisé par la QUATRIÈME BÊTE du Prophète Daniel, qui s'applique à la lettre et dans le moindre détail à l'ÉTAT MARXISTE, véritable messianisme satanique qui nie radicalement la liberté de conscience et qui s'est édifié et s'est maintenu au pouvoir uniquement par le mensonge, la ruse et la terreur ayant fait des centaines de millions de victimes. Face à tous ces ennemis, tout catholique possède le DROIT IMPRESCRIPTIBLE de conserver et de défendre sa totale liberté de conscience en matière religieuse. Personne n'a le "droit" de le contraindre à APOSTASIER, étant entendu toutefois qu'il conserve la même liberté de conscience pour renier sa foi, l'autorité ecclésiastique ne pouvant pas non plus le contraindre à ne pas apostasier. Ainsi, sur le point précis du droit circonstanciel de la liberté de conscience qui ne peut en aucune façon être soumise à la contrainte, les participants du conciliabule adoptent et enseignent une doctrine diamétralement opposée à celle adoptée et enseignée par Grégoire XVI et Pie IX sur le même sujet. IPSO FACTO, ILS DÉCLARENT HÉRÉTIQUE - SANS TOUTEFOIS LE DIRE EXPRESSÉMENT - LA DOCTRINE DE DEUX "PAPES" ANTÉRIEURS ET, SUR CE POINT, ILS ONT ENTIÈREMENT RAISON, n'en déplaise à Marcel Lebebvre et à tous ses adeptes qui, au lieu d'ergoter sur un point unanimement reconnu pour FAUX, puisqu'il nie le ex omni ligno paradisi comede, auraient mieux fait d'analyser l'ensemble de la déclaration "conciliaire" sur la liberté religieuse.
Cette analyse a déjà prouvé que la première phrase est une erreur flagrante et les erreurs flagrantes sont appelées hérésies lorsqu'elles sont proposées comme enseignement catholique. Il est vrai que nombre de personnes ne voient pas immédiatement qu'il s'agit en l'occurrence d'une erreur et d'une hérésie, car elles ont peine à se mouvoir dans l'immatériel. Elles ne comprennent pas immédiatement pourquoi un "don" n'est pas un "droit", même si elles voient bien que ce "don" recèle en lui, dans certaines circonstances, un "droit". Un exemple fera mieux comprendre cela : en créant l'homme, Dieu l'a doté de deux yeux; il s'agit d'une disposition divine qui en aucune façon ne peut être considérée comme un "droit"; Dieu aurait très bien pu créer l'homme avec quatre yeux, un devant, un derrière et un de chaque côté, ce qui serait bien pratique pour la conduite d'un véhicule... Dans cette hypothèse, ce ne serait pas non plus un "droit" mais une libre disposition divine qu'il serait totalement absurde de revendiquer comme un "droit". C'est néanmoins cela qu'ont fait les conjurés du conciliabule de Vatican II en revendiquant comme un "droit" ce qui est un don gratuit et libre de Dieu, trompant ainsi sciemment les fidèles, en occultant complètement que l'origine de la liberté se trouve et ne peut se trouver qu'en Dieu. Ils se sont comportés très exactement comme les révolutionnaires de 1789 qui se vantaient d'apporter aux hommes la liberté, alors même que chaque homme possède par nature, comme élément constitutif de sa personne, cette liberté donnée par Dieu. Comme on le constate : plus les mensonges sont gros, mieux ils aveuglent.
Bien que la première hérésie de la déclaration dite "conciliaire" rende caduque la déclaration entière, il est toutefois indispensable de poursuivre l'analyse pour montrer avec quelle astuce extraordinaire cette déclaration a été "tricotée", pour qu'elle devienne non pas l'expression de la doctrine catholique, mais la base d'une pseudo-religion universelle acceptable par l'ensemble de "l'Humanité", raison pour laquelle le Nom même de Dieu en a été expulsé, le fondement et la justification de la liberté étant désormais placés dans "l'Homme", autant dire dans le néant, puisque l'homme n'est rien par lui-même. Les conjurés déclarent en conséquence avec une tranquille assurance : "Cette liberté consiste en ce que TOUS LES HOMMES doivent être soustraits à toute contrainte..." Par ces trois mots "tous les hommes", le conciliabule s'érige donc en législateur suprême de l'humanité entière. Une telle prétention est pour le moins étrange. Est-elle civilement, ecclésiastiquement et divinement légale ? Les conjurés, Roncalli et Montini en tête, alias les Pseudo-Prophètes Jean XXIII et Paul VI, ont dit et répété sur tous les tons que le conciliabule était "PASTORAL", qu'il ne devait donc pas légiférer mais "aggiornamenter" la pastorale de l'Eglise. ÉNORME MENSONGE, puisque les textes du conciliabule sont devenus L'UNIQUE LOI de la secte conciliaire appliquée avec la férocité que l'on sait contre quiconque ne l'accepte pas, en totale contradiction avec la liberté de conscience proclamée dans la même "loi". En outre, quel est le cadre dans lequel un "concile" peut légiférer légalement ? Et ensuite, quel est le cercle des personnes à qui s'appliquent les lois, décisions ou dispositions prises par un "concile" ? En droit, un concile ne peut validement et légalement légiférer que sous l'autorité suprême du Pape. Par définition ensuite, il ne peut validement et légalement légiférer que dans son domaine propre qui est l'Eglise catholique, dont les évêques, en communion avec le Pape détiennent tous les pouvoirs qui ont été délégués à l'Apôtre Pierre et sous l'Autorité de l'Apôtre Pierre et de ses successeurs légitimes. Le cadre légal et le cercle des personnes sont clairement délimités par les Paroles mêmes du Christ : Pasce agnos meos... Pasce oves meas. (Jean XXVI, 15, 16 et 17) Jésus n'a pas dit à Pierre : "Fais paître TOUS LES HOMMES" mais uniquement et exclusivement ses agneaux et ses brebis, tous les fidèles de SON EGLISE FONDÉE SUR PIERRE. Ce point est tellement clair qu'il est inutile d'insister.
On constate alors qu'une assemblée qui n'a reçu mandat ni de Dieu, ni de la législation antérieure de l'Eglise, ni de tous les groupes qui se réclament du Christ, mais ne reconnaissent pas l'autorité de l'Eglise catholique et de son clergé, ni de toutes les autres "religions" répandues dans le monde, à commencer par la Synagogue qui a toujours prétendu détenir seule la vérité et toute la vérité, ni enfin de tous les Etats, Régimes, Systèmes, Organisations qui détiennent une quelconque autorité dans le monde, de droit ou de fait, s'arroge néanmoins le droit, de sa seule et unique autorité, de légiférer de façon souveraine pour l'ensemble et la totalité de l'humanité, dont l'immense majorité non seulement ne lui reconnaît pas ce droit, mais n'a jamais cessé de s'opposer de toutes les façons à l'Eglise catholique.
Est-il besoin de conclure qu'une oeuvre législative, car c'en est une, fondée sur de telles bases, est entièrement NULLE. Mais la conclusion à tirer de cet état de fait est d'une importance capitale pour le vrai catholique : il a la preuve sous les yeux qu'une assemblée qui se présentait sous les apparences de la véritable Eglise fondée par le Christ, s'est réunie dans LE TEMPLE DE DIEU QU'EST L'ÉGLISE, pour légiférer de sa propre et seule autorité, comme si elle était elle-même Dieu, puisque comme cela a été démontré elle a modifié de façon fondamentale LA LOI DE DIEU, qu'elle a remplacée par la sienne. C'est très exactement l'un des signes prédits par les Ecritures par lesquels les vrais croyants peuvent reconnaître l'Anti-Christ et son armée d'acolytes lors de la GRANDE APOSTASIE... Le conciliabule, prenant prétexte d'une hérésie qu'il était grand temps de dénoncer dans l'Eglise, a versé dans une hérésie encore plus funeste : celle de décréter la conscience de l'homme comme norme suprême, niant de facto le DE LIGNO AUTEM SCIENTIAE BONI ET MALI NE COMEDAS, par lequel Dieu a formellement signifié à la créature qu'il ne lui appartenait pas de fixer de sa propre autorité les règles du Droit, prérogative qui n'appartient et ne peut appartenir en propre qu'au Créateur, qui détient seul le Pouvoir de fixer les LOIS DE SA CRÉATION, comme cela a déjà été largement prouvé.
Pour quel motif le conciliabule s'est-il doté de cette nouvelle législation ? Pour tenter de donner une apparence de base légale à son OECUMÉNISME PLANÉTAIRE. La conscience individuelle devenant la norme suprême, aucune religion, pas plus la catholique que les autres, ne peut revendiquer détenir à elle seule la Vérité et TOUTE la Vérité. Celle-ci est alors diffuse dans toute l'humanité et le rôle des chefs "religieux" de cette humanité se borne donc à trouver le plus grand dénominateur commun pour tenter de réunir tous les extrêmes, autant dire pour dessiner un carré qui serait parfaitement rond, ayant de plus la forme d'un Triangle et d'une faucille... La déclaration sur la liberté religieuse en est la parfaite démonstration : Dieu ayant été expulsé, cette déclaration peut être acceptée par l'ensemble de l'humanité, y compris par les athées. Est-il possible d'être en opposition plus totale avec l'Enseignement du Christ ?! Et c'est cette prostitution à CE monde de péché, pour lequel le Christ n'a pas même prié, qu'Il a constamment condamné, qu'ils appellent "liberté", alors qu'ils en sont devenus les esclaves, après avoir renié le Christ et rejeté son Enseignement...
Certes le Conciliabule a mentionné en incise "dans de justes limites". Comme nulle mention de Dieu n'est faite dans cette Déclaration, qui donc fixera ces "limites" ? La réponse est simple : la conscience individuelle déclarée norme suprême. C'est donc un cercle vicieux parfait. Mais il faut encore ajouter qu'en décrétant la conscience individuelle comme norme suprême, les conjurés du conciliabule affirment implicitement le principe suivant dont chacun appréciera la conformité ou non avec l'Evangile, car il ne faut jamais oublier que tous les participants au conciliabule qui légiféraient de la sorte passent pour papes, évêques et prêtres de l'Eglise catholique. Une personne qui nie l'existence de Dieu est mise exactement sur le même pied que celle qui affirme cette existence. Telle est la stricte application de la déclaration promulguée comme nouvelle loi de leur église. Un seul exemple pratique suffira à montrer la monstruosité intrinsèque d'une telle doctrine : l'assassin qui sera parvenu "en conscience" à se prouver que c'est un bien de tuer son prochain est mis exactement sur le même pied d'égalité que sa victime qui en conscience pensait exactement l'inverse. Comme déjà dit plus haut, c'est un cercle vicieux dans lequel on peut prouver tout et le contraire de tout, ce qui aboutit fatalement à toutes les monstruosités. Voilà comment on réduit au néant qu'elle est la déclaration dite "conciliaire" sur la liberté religieuse, lorsque Dieu en est expulsé, et non en se basant sur des textes totalement hérétiques qui, appliqués à la lettre, servent de base de justification à tous les totalitarismes, étant entendu que sans référence à Dieu seule prime la "conscience" du plus fort, qui fixera des "limites" selon ses normes propres. Comment a-t-on pu en arriver là ? C'est un MYSTÈRE, LE MYSTÈRE D'INIQUITÉ, comme nous en a prévenus saint Paul. Il n'y a pas d'autre explication.
Il est un autre point qui démontre, mieux que tout, la nocivité intrinsèque de la déclaration conciliaire. Si la conscience individuelle est la norme suprême, c'est la négation implicite de la tare originelle. Il n'est même pas pensable, en effet, que d'authentiques papes, évêques et prêtres puissent ignorer que la faute originelle a comme conséquence un obscurcissement de toutes les facultés de l'homme, et notamment de sa conscience qui doit être éclairée et soutenue par la Grâce pour choisir le bien, puisque le Christ a dit que sans Lui, c'est-à-dire sans sa Lumière et sa Grâce, l'homme ne pouvait rien faire de bien. Est-il dès lors pensable que, sachant cela et devant enseigner cela, d'authentiques Ministres de Dieu puissent néanmoins placer une faculté à ce point obscurcie comme Norme suprême, devant, de plus, fixer "les justes limites", c'est-à-dire décréter ce qui est bien et ce qui est mal, prérogative exclusive de Dieu-Créateur qui seul a le Pouvoir de fixer les Normes de SA création ? Comme les conjurés du conciliabule l'ont réellement fait, dans une euphorie satanique étrangement comparable à celle qui s'était emparée des conjurés de la Constituante française, qui eux aussi légiféraient pour l'Humanité entière après avoir rejeté Dieu, ils ont donc jugé que la conscience devait être considérée comme parfaite et impeccable, car on ne choisirait pas comme norme suprême une faculté qui serait sujette à de si nombreuses et tragiques erreurs. Ainsi, comme ils l'ont réellement fait, il s'agit par conséquent bel et bien de la négation de la faute originelle et de ses séquelles, atteignant un summum dans la contradiction de la réalité. Tout catholique authentique sait en effet que c'est toute l'histoire humaine qui s'inscrit en faux contre une telle prétention, cette histoire humaine qui n'est qu'une suite de guerres, de massacres, de génocides, de crimes ayant fait un nombre de victimes tel que Dieu seul peut le connaître, mais qui doit se calculer en milliards depuis l'origine : ET TOUT CELA A ÉTÉ PROVOQUÉ EXCLUSIVEMENT PAR LA FAUTE ORIGINELLE, PAR LE FAIT QUE ÈVE ET ADAM ONT CRU S'ARROGER LE DROIT DIVIN DE FIXER CE QUI EST BIEN ET CE QUI EST MAL DANS LES LIMITES QU'ILS ESTIMAIENT JUSTES ET BONNES POUR EUX. Si l'on ajoute toutes les fautes et tous les crimes des hommes depuis la faute originelle, tous imputables à la faute originelle, le nombre de ces fautes et de ces crimes constitue un chiffre tellement énorme qu'il dépasse et de loin les capacités de représentation de l'esprit humain. Cela n'a nullement empêché les conjurés du conciliabule de décréter que la conscience individuelle, qui produit de tels résultats, est et reste, en lieu et place de Dieu, la norme suprême et absolue, puisque nulle mention de Dieu n'est faite, ni implicitement ni explicitement, dans une déclaration de cette importance, donnée comme "enseignement de l'Eglise", et donnée dans "Le Lieu Saint", c'est-à-dire dans l'Eglise de Jésus Christ, dans le "Temple vivant de Dieu" qu'est l'Eglise, par un prétendu clergé catholique, papes en tête! L'Ecriture emploie une expression pour désigner un tel forfait, pour tenter d'exprimer l'indicible :
L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION DANS LE LIEU SAINT
Et ce qu'il y a de plus incompréhensible, c'est qu'il ne s'est pas trouvé un seul et unique "évêque" pour se lever et prononcer l'anathème sur une telle assemblée d'apostats et la quitter en secouant la poussière de ses pieds... ce que de simples fidèles ont fait en demandant de rayer leur nom des fichiers de cette église transformée en secte satanique. La preuve est ainsi faite qu'après avoir rejeté très justement l'hérésie monstrueuse des Grégoire XVI et Pie IX, le conciliabule de Vatican II n'est nullement revenu à la Vérité, mais a sombré dans une hérésie encore plus funeste, afin de mettre sa déclaration en totale harmonie avec la DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME de 1789, décrétée par la PRIMA BESTIA, c'est-à-dire l'ensemble de ceux qui se considèrent comme les MAÎTRES DE LA TERRE, après en avoir chassé le CRÉATEUR. Il est donc amplement prouvé que les conjurés du conciliabule de Vatican II forment le CORPS MORAL DE L'ALIA BESTIA, DU PSEUDO-PROPHÈTE, qui met tout en oeuvre pour se conformer aux plans de la première Bête et faire (que) la terre et tous ses habitants se soumettent entièrement à la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie. Il faut ajouter ici que les seuls "évêques" qui se sont opposés à cette déclaration, comme Marcel Lefebvre, ne l'ont nullement fait pour rétablir enfin la Vérité dans l'enseignement de l'Eglise, mais exclusivement pour maintenir l'hérésie des Grégoire XVI et Pie IX, ce en quoi ils sont encore plus coupables que la majorité de ceux qui ont voté la nouvelle déclaration, car dès l'instant où une majorité écrasante déclarait hérétique la position des deux "papes" précités, cela devait les inciter à rechercher dans les Ecritures les arguments pour confirmer ou infirmer leur position. Ils se sont contentés de proclamer des affirmations "papales" qui ne sont précisément pas concernées par le dogme de l'infaillibilité pontificale, si justement restreinte par les Pères du Premier et Seul Concile du Vatican, qui ont délimité avec une salutaire et extrême précision les limites de cette infaillibilité, à l'encontre de Pie IX qui voulait étendre l'application de ce dogme à tous les actes ou publications du pontife alors en exercice, donc à QUANTA CURA et à INEFFABILIS DEUS... On peut ajouter que ces deux papes prennent le contre-pied des affirmations de Jésus dans la Parabole du semeur racontée en Matthieu XIII, 24-30 !
Texte extrait de l’Etude Le péché originel (suite) rédigé en 1991, légèrement modifié en 2005. On peut aussi lui donner la même conclusion que celle qui figure dans le texte L’Anti-Christ et le Péché originel :
Après ce forfait, comme le raconte Jean Dumont dans La Révolution française ou les Prodiges du Sacrilège, Ed. Criterion, 1984, p. 82, dans le chapitre intitulé Une conjuration internationale anéantit les jésuites, le ministre espagnol de la Justice, Manuel de Roda, pouvait écrire à son "frère" Choiseul, ministre français :
L'opération n'a rien laissé à désirer. Nous avons tué le fils. Il ne nous reste plus qu'à en faire autant pour la mère, notre Sainte ÉGLISE romaine.
Cette mise à mort de la "mère" s'est effectivement réalisée officiellement lors et par le conciliabule de Vatican II, où l'on a vu les "pasteurs" de ce qui constituait l'ÉGLISE se mettre au service de la Bête et de ses plans pour la domination du monde.
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