APPEL DU 16.4.1979
par Dr. Carlos A. Disandro (trad. par Daniele Humberg-Gramusset)
I. A I'horizon de "l'Eglise" post-conciliaire se dessine une grande convention vaticane laquelle dora habilement traditionalisme et progressisnE, intégrisme et fanatisme, le concile de Nicée et Vatican II, afin de surmonter les difficultés que rencontre la guerre sémantique guidée par les ennemis de la foi. (C'est à dire la transposition de la teneur des textes de l'évangile et des décisions d'enseignementssolennels de l'Eglise. Note de la rédaction.) La convention vaticane devrait bien contenir trois principes:
1) la nouvelle interprétation de Vatican II conforme à la tradition (et non comme sous le pouvoir de Montini: interprétation de la tradition selon le concile.) 2) Liberté de rite pour la messe de 'Saint Pie V et du soi-disant "NON" (égalité sémantique). 3) Refus de la thèse de la vacance du Saint-Siége. (...) Ainsi sont encore à considérer comme Papes légitimes (aprés Pie XII): Roncalli, Luciani, Montini et Wojtyla, l'initiateur et le moteur de cette convention.
II. Les suites de la convention vaticane: Contacts courants entre les deux ailes "catholiques" au moyen d'un traditionalisme atténué ou un progressime conciliaire modéré (correspondant à l'expérience polonaise). Oppression des extrémistes, interdiction des attaques contre Paul VI, paix liturgique etc. La convention vaticane doit selon la volonté de ceux qui l'ont projeté se réaliser entre Mgr. Lefehvre et la cardinal Seper pour être ensuite transmise aux nombreux groupes sous conduite indépendante. Ii y à la une campagne qui vise à les introduire dans la machinerie de la convention, une stratégie qui basée sur les journeaux, certaines personnalités et des réunions propage des déclarations confuses et contradictoires, crée des troubles, donne de fausses informations pour alimenter avant tout la guerre sémantique.
III. Nous, qui avons combattu depuis vingt ans à partir des instituts: du cardinal Cisneros / La Plata, du cardinal San Anastasio / Cordoba et du cardinal Leopoldo Lugones / Buenos-Aires, nous qui sans relâche avons attaqué l'hérésie Montinienne et qui avons édité une documentation importante pour la combattre, nous qui en cette heure sombre de l'Eglise sommes en face de questions dogmatiques graves, nous n'accepterons pas cette convention vaticane.
IV. En même temps nous nous adressons à nos amis d'Amérique et d'Europe et demandons d'urgence une déclaration pour stopper cette manoeuvre dans nos rangs de façon suivante:
a) Le siége apostolique est vacant en vertu de la bulle du pape Paul IV b) Vatican II est un concile hérétique qui ne peut être interprété de façon nouvelle mais doit être annulé; c) le soi-disant "Novus Ordo Nissae" n'est pas valable; d) nous demandons réponse à précise "cette guerre sémantique contre la foi".
V. N'oublions pas la déclaration de Saint Vincent de Lérin dans son "Connnonitorium" du 5éme siécle: "Que doit faire le Chrétien si une nouvelle erreur contaminait comme la peste, non seulement une partie de l'Eglise mais l'Eglise entière? Ii doit s'efforcer de se maintenir dans la tradition des péres, qui puisque située dans le passé, ne peut plus être corrompue par une quelquonque sorte d'inovation." Justement ces temps sont venus: nous n'avons pas maintenant af faire à la peste de l'arianisme, du nestorisme, ou du pèlagisme, nous avons maintenant affaire à l'hérésie Montinienne dont découlent de lourdes conséquences pour la foi.
VI. N'oublions pas la constitution apostolique de Pie VI "Auctorem fidei" du 28.8.1794 laquelle condamnait le synode de Pistoia - première offensive sémantique après Luther dams le sein même de l'Eglise catholique romaine. Le concile Vatican II n'est que la consolidation perverse de ce synode, une adaption à la hiérarchie Francmaçonnienne de l"Eglise" de ce monde. Mais Pie VI nous à mis en garde pour les temps à venir. Et ces tenps la nous les vivons maintenant. - Nous devons repondre à toutes ces machinations par le confession de la foi de Nicée, d'Ephèse et de Calcédon, sans embages, sans compromis, sans atténuation, sans adaptation.
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