A BETE DONT LA PLAIE MORTELLE A ETE GUERIE
Un lecteur de Genève nous écrit entre autres: "Ainsi qu'on pourra le lire dans la coupure du bas de cette page, le R.P. Jésuite Albert Longchamp se réjouit grandement que l'hérésie panthéo-matérialiste de Teilhard de Chardin soit devenue avec Wojtyla l'enseignement officiel de l'église conciliaire". Voici cet article:
AUJOURD'HUI DIMANCHE Qu'on me permette de faire amende honorable. Dans le feu de l'actualité, j'ai negligé jusqu'ici de faire écho au centième anniversaire de la naissance de Pierre Teilhard de Chardin.
Paléontologue de renommée mondiale, chercheur, mystique, ce prêtre est né le Ier mai 1881 en Auvergne. Il passera sa vie à réconcilier la foi et la science, avec pour résultat d'être suspect à son Église. La presque totalité de son oeuvre est publiée seulement depuis samort, survenue le jour de Pâques 1955. Aujourd'hui encore, Pierre Teilhard de Chardin est considéré par une fraction de chrétiens comme le diable dans le banitier. C'est pourtant grâce a lui que la théologie a pu faire un bond en avant, et oser dire sans complexe: "Jésus-Christ est le centre du cosmos et de l'histoire".
Quoi? diront auelques-uns. Jésus-Christ étant Dieu, n'est-il pas au-dessus et en avant de l'histoire, hors de son atteinte?
Je vous vois venir, chers amis de la saine théologie. Teilhard "hérétique", n'est-ce-pas?
Malheureusement cette phrase bien "teilhardienne" est signée... Jean-Paul II! Elle est même la première phrase de sa première encyclique: "Le Rédempteur de l'homme. Jésus-Christ est le centre du cosmos et de l'histoire."
Nul n'est prophète en son temps: Teilhard est venu trop tôt pour voir fleurir sa pensée dans le jardin pontifical. Mais son destin ne fait qu'illustrer une phrase de l'Evangile, et ce n'est pas un mince hommage à sa mémoire: "L'un sème, l'autre moissonne..."
Albert LONGCHAMP
LA SUISSEDIMANCHE 17 MAI 1981
Notre: lecteur fait observer que "ce texte du jésuite Longchamp, Directeur de la revue ultra progressiste "Choisir" est un argument de poids pour l'hérésie de Wojtyla "Et d'ajouter:" Nous vivons vraiment la grande Apostasie, où conformément aux Ecritures, l'aveuglement est presque total. C'était précisément le point que, je ne comprenais pas dans les prophéties: cet aveuglement de la plupart du monde et de la quasi totalité du clergé. Maintenant je comprends.
C'est le moment de rappeler que dans le Cahier N° 3 de la Voie et sous le titre: "La doctrine de l'Encyclique "Redemptor Hominis", nous avions écrit: On lit ou début de l'Encyclique que "le Rédempteur de l'homme, Jésus-Christ, est le centre du cosmos", proposition inacceptable pour la raison et contraire à la foi. (p. 3) et plus loin (p. 5): L'affirmation de l'identité de la divtinité et du centre du cosmos constitue l'un des dogmes du panthéisme. La doctrine de Jean-Paul II prend donc sa place parmi les innombrables "philosophies" de l'immanence, selon lesquelles la divinité, la cause de l'univers, est enfermée dans l'univers même. Spinoza disait que "Dieu est la cause immanente et non transitoire de l'univers", posant ainsi l'identité de Dieu et de la nature. (...). Il est intéressant de noter la similitude des doctrines de Jean-Paul II et de Paul VI qui avait aussi professé l'erreur panthéiste (p. 6). Sur quoi nous avions signalé la coïncidence de l'enseignement de Jean-Paul II et de Paul VI avec la doctrine des philosophes idolâtres de l'antiquité, tels que Varron, et avec le mythe pseudoscientifique de Teilhard de Chardin.
On voit que, loin d'essayer de le cacher ou de tenter de le nier, les cleres modernistes reconnaissent cyniquement que leur pape prêche le panthéisme matérialiste que Teilhard de Chardin a emprunté aux religions païennes.
Ainsi s'accomplit de que Saint Jean prédit dans son Apocalypse, à savoir que la grande Apostasie s'accompagnera d'un retour aux fables du paganisme qui y est figuré par la Bête sortie de lammer (XIII,I), à laquelle le diable donne sa puissance, son trône et un grand pouvoir (XIII,2) "L'une des têtes (de la Bête) était comme égorgée à mort, mais sa plaie mortelle avait été guérie" (XIII,3). Par ces mots il faut entendre que la paganisme a été vaincu, qu'il a été en quelque sorte mis à mort par l'Église triomphante.Dan les derniers temps, cependant, le culte des idoles reprendra un semblant de force pour un court moment, juste avant le retour glorieux du Seigneur. Voici la suite de cette prophétie.
"La terre entière émerveillée, se mit à suivre la Bête(I). Et on adora le Dragon (le diable), parce qu'il avait donné le pouvoir à la Bêteet on adora la Bête (2), en disant: Qui est semblable à la Bête et qui peut lutter contre elle?." Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles hautaines et des blasphèmes". (...) "Elle ouvrit donc la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, blasphémer son nom et sa demeure, ceux qui ont leur demeure dans le ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, et il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation. Tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été inscrit, depuis la fondation du monde, au Livre de la vie de l'Agneau égorgé. Qui a des oreilles entende". (Apoc. XIII, 3-9). Autremant dit, la population de la terre entière, sauf les élus de Dieu, apostasieront à la suite de Montini et de ses adeptes et retourneront aux mythes païens par le biais de la religion syncrétiste promulguée par le faux concile dit Vatican II.
Au cours de son extase Saint Jean voit ensuite la figure de celui ou de ceux qui exhumeront la momie du paganisme et lui infuseront une vie artificielle. "Je vis une autre Bête monter de la terre", dit-il. "Elle avait deux cornes semblables à celles 'd'un agneau (3), mais elle parlait comme un dragon", ce qui signifie que les paroles et les actes de ces fils de la terre seront inspirés par le diable. "Et tout le pouvoir de la première Bête (4), (cette seconde Bête issue de laterre) l'exerce en sa présence et elle amène la terre et ses habitants à adorer la première Bête, celle dont la plaie mortelle avait été guérie". En d'autres termes, c'est un simulacre d'Église Catholique qui amènera les chrétiens en grand nombre à apostasier et à retourner au culte es idoles. "Et (cette seconde Bête à figure d'agneau) égare les habitants de la terre par les signes qu'il lui à été donné d'accomplir en présence de la Bête (4), disant aux habitants de la terre de faire une image en l'honneur de la Bête, celle qui porte la plaie de l'épée et qui a repris vie (2) (4). Et il lui fut donné d'animer l'image de la Bête (4), au point que l'image de la Bête en arrive même à parler, et de faire mettre à mort tous ceux qui n'adoreraient pas l 'image de la Bête" (XIII, II à 15). Entendez par là que, dans les temps précédent la parousie, le chrétiens seront persécutés. Saint Jean dit encore: "Qui à de l'intelligence calcule le chiffre de la Bête; car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est six cent soixante-six" (XIII,18). Il correspond à la valeur numérique en grec des lettres du mot "apostates" (apostat), qui montre bien que ce retour aux anciennes superstitions coïncidera avec la grande Apostasie annoncée par Saint Paul dans sa seconde Epître aux Thessaloniciens (II, 3,4).
LA VOIE |