DE APOSTOLICA SEDE
par François Lagenos
Maintenant l'abominatlon prédite par Daniel est installée dans le Lieu Saint et le sacrifice perpétuel officiellement interrompu. Nous constatonsms que ces signes de la fin des temps traduisent l'occupation du Saint Siège et de la Rome chrétienne par les serviteurs de l'Antéchrist. Aussi les catholiques disséminés et orphelins s'interrogent avec angoisse: "Allon-nous retrouver un chef visible avant que le Christ-Roi ne revienne sur les nuées du ciel?" Il nous faut cependant garder la doctrine catholique sur la mission et les pouvoirs du prince des apôtres et de ses successeurs. Ainsi peut-être touchée du doigt l'imposture des faux papes; ainsi leurs dupes peuvent être détrompées, si seulement elles veulent regarder en face la vérité que les suppôts de Satan ne cessent de maquiller, en particulier l'infaillibilité pontificale.
On est bien obligé d'admettre que lorsque le pape régnant définit une doctrine sur la foi ou les moeurs ex cathedra il jouit de l'assistance du Saint Esprit. Alors on aurait pu penser que si un individu habillé de blanc proférait l'hérésie du haut de la chaire de Pierre, dans des documents qui s'adressent à tous les catholiques, les clercs et les laïcs seraient unanimes à crier que l'imposteur est pris sur le fait. Cela ne s'est pas produit. Le diable tire toujours la leçon de ses échecs passés. Occupant le Siège Apostolique il a facilement berné le gros des fidèles. Il leur a fait savoir que la prétendue hérésie était une vérité cachée, maintenant explicitée à la suite de l'évolution normale depuis le Syllabus et aussi depuis le très obtus Pie XII. De plus Sa Blancheur a simplement voulu donner un avis pastoral, ce qui n'implique pas l'intervention du Saint Esprit. S'il s'est trompé c'est cependant sans dommage pour la doctrine de l'infaillibilité sans portée sur les dogmes établls. Ainsi Sa Noirceur F. Mitterand, ou tout autre éminence de l'ONU pourrait-elle prêcher la doctrine "conciliaire" en gardant l'hermine papale, si seulement elle ne prétendait pas donner par là un enseignement infaillible. Cette éminence pourrait donc, et Sa Blancheur le fait bien, exiger une obéissance inconditionnelle à ses décrets "pastoraux", puique l'obéissance envers le Siège de Pierre est obligatoire, du fait même de son infaillibilité. Par conséquent, ne prétendant pas user de ce privilège divin, réclamé autrefois par les vieilles lunes comme Saint Pie X, Sablancheur a droit, encore plus, si cétait possible, à la soumission de toute l'Église Catholique. Si vous commencez à avoir les idées qui s'embrouillent, croyez bien que le démon compte que vous allez perdre complètement la tête. Pourtant il y a un remède simple et efficace: il suffit de consulter PASTOR AETERNUS, dernière Constitution dogmatique qui a entièrement précisé les pouvoirs du Saint Siège qui découlent de son privilège qui a été promis à St Pierre: "Le charisme de vérité et de foi a été accordé à St Pierre et à ses successeurs dans cette chaire, afin qu'ils remplissent cette haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l'erreur, soit nourri par l'aliment de la doctrine céleste ..." D'allleurs l'évidence pastorale LEX ORANDI, LEX CREDENDI PROUVE QUE LE BON PASTEUR NE PEUT SE TROMPER DE PÂTURAGE. C'est ce que l'Empereur Constantin disait aux rebelles donatistes lors du Concile d'Arles en 316: "Ce que je dis est vrai. Le jugement des pontifes doit être regardé comme le jugement du Seigneur lui-même; car il ne leur est permis de juger que selon la doctrine que le Christ leur a enseignée." L'infaillibillté du pape n'a donc cessé d'être affirmée par tous les souverains pontifes qui, réagissaient contre les infiltrations sataniques, et en particulier par le (seul et vrai) Concile du Vatican: "LE SAINT ESPRIT N'A PAS ÉTÉ PROMIS A PIERRE POUR QU'IL FASSE CONNAÎTRE UNE AUTRE DOCTRINE, MAIS POUR QUE, LUI ET SES SUCCESSEURS GARDENT LE DEPOT DE LA FOI."
Avant de considérer spécialement la discipline ecclésiastique, mise en cause par l'escroquerie sur la vérité doctrinale, restons sur le terrain de l'enseignement général, plus abstrait. Car le diable n'a admis le dogme de l'ex cathedra que pour l'utiliser aussitôt, afin de pervertir la portée du charisme accordé aux papes. Il a ainsi fait une lecture parallèle de PASTOR AETERNUS qui ne retient que la dernière des trois définitions dogmatiques, assorties d'anathèmes non équivoques, qui sont affirmées par le Concile. Alors on propage partout dans les cercles de résistants que les souverains pontifes ne sont assurès de dire vrai qu'une fois environ par siècle, lorsqu'ils proclament solennellement un dogme tel que celui de l'Assomption. Le reste du temps l'évêque de Rome est soumis au même coefficient d'erreur que les autres évêques, que les autres chrétiens en général. On en vient ainsi à dire que la fausse monnaie 'pastorale" est la monnaie courante, et sans insister sur les erreurs véhiculées, que même dans le domaine théorique l'évêque de Rome peut frapper des pièces contrefaites, pourvu qu'elles ne soient pas marquées du sceau de l'infaillibilité: et nous avons vu que même pour ce magistère solennel extraordinaire, la superimposition du sceau pastoral permet de faire circuler l'hérésie de manière tout à fait légale.
La preuve que les docteurs infernaux avancent alors immanquablement dans la proclamation de leur nouvelle doctrine, c'est qu'il y a eu des papes hérétiques tels Libère et Honorius et certains ajoutent: les héritiérs de Roncalli. La réalité a force de loi! l'histoire montre qu'un pape peut tomber dans l'hérésie. Voyez, Libère et Honorius n'ont jamais été déclarés usurpateurs, c.à d. antipapes. Extrapolez donc sans crainte sur K. W. et les Jean-Paul passés et à venir. Or la preuve par le pape Libère ne vaut rien. Il est certain que ce pape n'a jamais été arien. Il a certes commis une faute en signant une déclaratio équivoque, mais cette signature lui a été arrachée par la force. Il était d'ailleurs à ce moment là déporté en Illyrie, prisonnier persécuté par le pouvoir impérial, parce-qu'il ne voulait pas admettre l'arianisme... L'étude historique faite ici par Eugène Golla montre que la vérité n'est pas accablante pour la foi d'Honorius. Ce qui est sûr, c'est que les adversaires de l'infallibilité ont fait du càs d'Honorius un argument décisif en 1869 et 1870. Après étude sérieuse et de longues délibérations les pères conciliaires ont tranché: Honorius a toujours eu la foi catholique, quoi qu'en disent les monothélites orientaux du début du VIIe siècle. Les vrais catholiques ont réagi comme ils l'ont toujours fait: "ROMA LOCUTA, CAUSA FINITA" disait déjà Saint Augustin à l'époque de Libère au IVe siècle. L'attaque sournoise menée de toutes parts contre PASTOR AETERNUS est typiquement hérétique puisque elle change des données clairement énoncées, des jugements définitifs et remet ici en cause la Tradition constante de L'Église. En effet après St Augustin, on peut citer le formulaire, tout aussi explicite de St Hormidas, qui fut diacre sous le pape Symmaque et lui succéda dans la chaire de Pierre. Voici ce formulaire que l'empereur Justin Ier proclama lui-même à Constantinople, pour sceller la réunion des Églises d'Orient et d'Occident: "Nous désirons avant toutes choses rester en communion avec le Siège Apostolique, en qui la foi chrétienne a son assise ferme, et DANS LEQUEL LA RELIGION A TOUJOURS ÉTÉ CONSERVÉE SANS TACHE." Le 8e concile oecuménique de Constantinople reprenait cette formulation en 869 et la confirmait, car il faut sans cesse affirmer les mêmes dogmes toujours remis en question: "... la religion catholique a toujours été gardée immaculée dans le Siège Apostolique." Leon X, en 1053, a redit le fondement divin de cette réalité qui se vérifie dans les faits tout au long de l'Histoire: "Quelqu'un sera-t-il assez fou pour oser penser que la prière de Celui pour qui vouloir c'est pouvoir, puisse être sans effet sur un point? Le Siège du Prince des Apôtres, l'Église Romaine, n'a-t-il pas, soit par Pierre lui-même, soit par ses successeurs, condamné réfuté, et vaincu toutes les erreurs des hérétiques? N'a-t-il pas confirmé le coeur de ses frères dans LA FOI DE PIERRE, QUI JUS-QU'A MAINTENANT N'A PAS FAILLI ET QUI JUSQU'A LA FIN NE FAILLIRA PAS?" Et le Concile du Vatican a repris cet enseignement, l'assortissant de la prière fondamentale du Christ: "J'ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas, et toi quand tu seras revenu, affermis tes frères.", prière qu'il a jugé bon de répéter d'après les termes de Saint Luc (XXII, 32). Si donc Rome ment aujourd'hui, c'est que "Rome n'est plus dans Rome", c'est que Roncalli est bien le seuil du nouveau syncrétisme. Quant à nous il nous faut suivre sans hésitation la Tradition bi-millénaire en répudiant les Arnaud Xavier da Silveira et autres faux bergers d'Ecône et Rickenbach qui nous mènent sur les sentiers fleuris de Satan. Chrétiens, réveillez-vous, sortez de l'Église des Menteurs!
L'escroquerie "pastorale" comporte comme toujours une vérité dévoyée. Les faux papes et leurs valets insistent à juste raison sur l'obéissance dûe au Vicaire du Christ dans les domaines pratiques des applications soient liturgiques, soient canoniques de l'enseignement constant et inaltérable de l'Église. La raison qui rend obligatoire l'obéissance au pape, c'est que celui-ci prétend à juste titre écarter les chrétiens des faux prophètes et de leurs mensonges. Il peut seul nous mener dans les bons pâturages, car il n'y a qu'un seul Bon Pasteur et l'on ne peut pécher en le suivant. L'histoire nous offre d'abondantes preuves de cette prétention pastorale constante de pontifes romaine.
Au XVIIIe siècle, par ex., Pie VI a vigoureusement condamné les conclusions du concile local de Pistoie. Les jansénistes qui y participaient avaient décrété que la liturgie romaine n'était pas entièrement bonne, mais mettait en danger, par certaines pratiques, la foi des fidèles. Pie VI ne pouvait que reprendre une fois de plus ce que Léon X présentait en 1512 comme la conclusion du Ve concile oecuménique du Latran "Il est nécessaire au salut QUE TOUT FIDELE SOIT SOUMIS AU PONTIFE ROMAIN, suivant la doctrine de l'Écriture, des Saints Pères et la Constitution du pape Boniface VIII, laquelle commence par les mots 'UNAM SANCTAM'". Pastor Aeternus explicite tous les points de la doctrine déjà canonisée par les papes précédents: "LES PASTEURS de tout rang et de tout rite et les FIDELES, chacun séparément ou TOUS ENSEMBLE sont tenus au devoir de subordination hiérarchique et de vrai obéissance, non seulement dans les questions qui impliquent la foi et les moeurs, mais aussi dans celles qui ont trait à LA DISCIPLINE ET AU GOUVERNEMENT DE L'EGLISE REPANDUE SUR TOUTE LA TERRE."
C'est pourquoi les traditionnistes qui désobéissent à K.W., tout en maintenant qu'il est le pape légitime ne sont pas catholiques. Ceux qui respectent les lois de l'Église, sont ceux qui rejettent l'imposteur et refusent de prendre part à la comédie mise en scène par le parti de Sa Majesté et l'opposition de Sa Majesté. On joue la comédie sur tous les points où la contre-église s'oppose manifestement a la Tradition. Ainsi se poursuit la farce de la collégialité indiscutablement anti-catholique. Depuis 25 ans on nous incite à soutenir les "papes", qui voudraient bien rétablir les normes reconnues en tous temps, mais qui se heurtent aux méchants évêques, qu'on ne peut plus contraindre à l'obéissance. Mais les élus finissent par être dégoûtés par ces palinodies: tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle casse.
Et que penser de l'école moderne des canonistes qui enséignent mordicus que ce qu'un pape a fait un autre peut le défaire? En l'an 500 le pape Symmaque les désapprouvait par avance: "Quel respect portera-t-on aux successeurs de Pierre, si ce qu'ils ont décrété pendant leur pontificat perd ca force après leur mort?" La juridiction est vraiment appliquée lorsqu'elle réunit les papes de toutes les périodes. Car les pasteurs authentiques appliquent de leur mieux les règles édictées par leurs prédecesseurs, les perfectionnant pour les rendre plus efficaces en leur temps et se gardent bien de changer de cap. Ils ne touchent en aucune façon aux Bulles Quo Primum Tempore ou Postquam Verus qui ne peuvent s'appliquer qui si on les garde intactes. Par contre il leur arrive de revoir les règles du jeûne en temps de guerre. La préface du Codex Iuris Canonici de 1917, testament du droit canon, met l'accent sur le développement homogène des lois pastorales, que nos modernes voudraient faire dépendre du bon plaisir de K.W.. Il est précisé que si les lois anciennes se trouvaient contredites par les nouvelles, les premières devaient rester en vigueur, et qu'il fallait rapprocher (trahendae) le plus possible les secondes de l'ancienne coutume qui faisait juridiction.
Dans tout ce tumulte qui trouble les catholiques et tend à rendre la Tradition inaudible, une conclusion paraît cependant évidente, du fait même que Sa Noirceur s'habille en blanc: si le Siège apostolique doit à nouveau diriger l'Église militante avant que le Christ-Roi n'apparaisse sur les nuées du ciel, ce Siège ne sera plus au vatican, au moins pendant une certaine période. N.D. de La Salette nous a avertis que Rome serait le Siège de l'Antéchrlst. Alors, le prochain pape sera peut-être installé à New York ou à Tokyo ou dans de nouvelles catacombes. En tous les cas nous devons supplier le Christ de nous envoyer son légat, s'Il ne vient pas tout de suite en Majesté; sinon beaucoup d'entre nous vont encore succomber au milieu de tous nos faux prophètes et pasteurs apostats.
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THE APPOTOLIC SEE
Translation by the author François Lagenos
Nowadays when the abomination of desolation which Daniel foretold is prevailing in the Holy Place, when the perpetual sacrifice has been officially banned, we easily realise the cause of these signs that are the forerunners of the End of Time: the antichristian armies overrunning Rome and having their representative seated in St Peter's chair. The bereaved, scattered christians are dumbfounded and wonder whether they may get another pope before Christ comes back on the clouds of Heaven. We must however preserve the catholic teaching on the Prince of the Apostles and his successors' mission and powers, in order to confound to-day's sham popes and enlighten their beguiled victims: Satan's varlets ceaselessly make up heresies into truths, particularly about papal infallibility.
They are compelled to grant that when a pope defines a dormant doctrine about faith or morals, he is indeed assisted by the Holy Ghost. So you will think it obvious that when a man clad in white teaches some heresy ex cathedra, i.e. in official documents demanding the whole Church's assent, he thereby reveals his being an impostor. But the Devil is a tricky one and he will skilfully further the attempted deceit by tampering with the evidence: He will have it explained to you that the professed heresy is actually a truth, though hidden up to now; but that in seasonable time what is implicit evolves into an explicit doctrine. Besides His Whiteness has meant giving pastoral advice, which does not imply the Holy Ghost's assistance: he may be wrong, but it is a possiblity in such a case. Any Uno's Blackness such as Constantine Tchernienko may preach the same conciliar doctrine and serve in the office of a papal Whiteness if he doesn't claim the privilege of being infallible. He nevertheless may exact obedience, because the Holy See must exact compliance on pastoral discipline owing to the privilege of Infallibility. So, because he will not use his privilege, His Whiteness may enforce a new "Mass" and altered catechisms upon Christendom. It is but a modest pastoral contribution that changes everything but leaves the religion as catholic as before. If you begin to turn giddy, come back to common sense by reading what Pastor aeternus, which is the latest dogmatic constitution about the Good Shepherd's genuine substitute, says about his pastoral duty: "The charism of truth and faith has been granted to Peter that all may be saved, so that Christ's flock should be led away from poisoned pastures and nurtured with the food from Heaven."
That a pope is an unerring shepherd for the christian flock is further evinced by the adage LEX ORANDI, LEX CREDENDI. If the pope cannot err in questions relating to the truths abstacted into doctrine, he must all the more be sure to avoid devilish snares in the practical directions he gives. This is what Emperor Constantine himself told the Donatists in the Council of Arles (A.D. 316): "Hear me, this is the truth: the Pontiffs' judgements must be regarded as the jurisdiction pronounced by the LORD personally: for they are allowed to judge only from the doctrine that Christ has taught them." And it is a dogma that popes cannot tamper with their Master's doctrine, at any time, in any century, in whatever they tell to their flock. "THE HOLY GHOST WAS NOT PROMISED TO PETER THAT HE MIGHT HERALD ANY NEW TEACHING, BUT SO THAT HE AND HIS SUCCESSORS SHOULD PRESERVE THE FAITH ENTRUSTED TO THEM." (Pastor aeternus). The Devil's attorneys manage to skip PASTOR AETERNUS in order to prove that popes may err at any time except whenever they promulgate a dogma in a solemn way, i.e. once in a century at most. They are so keen on having heretic in St Peter's chair that after inventing "pastoral" ex cathedra promulgations which are widely used as excuses for the Holy Ghost's not providing His assistance, they openly support the thesis that there have been heretical popes in the past.
At that juncture the Devil's mouthpieces unavoidably quote the examples of Liberius and Honorius, and confidently assert that the said Pontiffs are known for having published wrong doctrines. But it is obvious that Liberius never became arian. It is true he once signed an ambiguous formulary, but he did so reluctantly under the pressure of the arian Emperor who persecuted him and had sentenced him to transportation into Illyria, where he was a derelict exile. We are also conversant with Honorius' predicament because he unwarily answered the letter of a deceitful monothelite patriarch. This is what we can understand from Eugen Golla's historical inquest into the case. Anyhow the oecumenical council of Vatican had to deal with the objection and eventually stated that Honorius had never been a heretic, thus silencing catholic opponents who had put the case of Honorius forward to prevent the Fathers from promulgating the Constitution about Papal Infallibility. So that we must now say with St Augustine: "ROMA LOCUTA, CAUSA FINITA". This objection is now typically heretical, for it postulates that the council and Pius IX were wrong when solemnly proclaiming that the venerated Fathers and holy doctors of orthodoxy "perfectly knew that Peter's See remained untainted with any error whatsoever". Indeed Saint Hormidas, one of Pope Symmachus' deacons, who succeeded him on the Roman chair, jointly with Emperor Justin I proclaimed to the Christian World, in 519, THE FAMOUS FORMULARY that sealed the reunion of the Eastern and Western parts of Christendom: "We desire in all things to adhere to the communion of the Apostolic See wherein the whole and true solidity of the Christian faith resides, wherein religion is ever preserved immaculate". The theological ground has excellently been reiterated by Leo IX in 1053, for the constant lies of the Arch Liar must always be contradicted: "Is there anybody distracted enough to venture thinking that the prayer of The One for whom desiring is equivalent to achieving may be left ineffectual in that single occurence? Hasn't the Roman Church, the seat of the prince of the Apostles always condemned, confuted and overwhelmed all the errors asserted by heretics either through Peter himself or through his successors? In their brothers' hearts haven't these confirmed Peter's faith that has not failed up to now and which will never fail till the End of Time?" Once morePastor aeternus states Jesus' warrant that is quite sure: "I have prayed for thee that thy faith may not fail, and when thou comest back, then strengthen your brothers!" If Rome lies, if Roncalli is the starting point of a new "tradition", the reason therefore is that "Rome is no longer in Rome". We must follow the catholic Tradition and disbelieve Arnold Xavier Da Silveira and the other doctors of Ecône and Rickenbach who hold that the Apostolic See may teach syncretic paganism. Christians, awake1 Don't become Satan's dupes and accomplices!
There is one true point in the "pastoral" hoax of the sham popes and their hellish crew: as we pointed out above, ecclesiastical discipline is compulsory in Christ's corporated Mystical Body. The reason for exacting obedience to a pope is precisely that he will keep us from poisonous errors and sins. He leads us into the good shepherd's unique fold by providing us with wholesome food. The History of the Church abundantly affords proofs of this constant claim of the Roman Pontiff. E.g. Pius VI condemned the council of Pistoie whose jansenist participants had decided that the Roman liturgy was partly bad and to be reformed. Pius VI followed Leo X who had himself repeated a previously wellknown and dogmatically defined doctrine; "It is necessary to salvation" Leo X repeated as a conclusion to the Vth council of Lateran, "that every faithful should be submited to the Roman Pontiff, as is required by the Scriptures, the Holy Fathers and Pope boniface VIII's Constitution, the first words of which are 'Unam sanctam'".Pastor aeternus is still more precise: "The PASTORS OF EVERY RANK and every rite and the faithful, each separately or ALL TOGETHER, must abide by their duty of hierarchal subordination and true obedience not only as far as faith and morals are concerned, but also in questions related to DISCIPLINE AND THE GOVERNMENT of the Church spread throughout the universe." Therefore the traditionalists who still disobey K.W. while maintaining that he is the rightful pope are no longer catholics. Those are consistent with the Church law, who reject the hypocrite and refuse to join in the democratic comedy staged by His Majesty's ruling party and His Majesty's opposition. There is also another farce: after instituting the colleges of bishops, the impostors have allowed their allies such as M. Lefèbvre to pity and try to rescue them, for "the pope is orthodox in the depths of his heart, but is powerless against the unruly bishops." Everything, including collegiality, that has been obviously forbidden in the Catholic Church, becomes the theme of endless palinodies and farcical developments. This has been going on for 25 years; at long last the elect begin to realise that the traditionalists are engaged in blind alleys.
What about the modern school that teaches that a pope is welcome to undo what his predecessors have decreed? In 500 A.D. pope Symmachus answered them in advance: "Would it be possible that St Peter's successors should be revered, if what they established during their pontificates were to be disregarded as soon as they had died? "The only valid jurisdiction is the one that binds the popes of all periods. They only perfect the constitutions decreed by their predecessors, when it is necessary, for example about fasting in time of wars. But they do not touch such Bulls as Quo Primum Tempore or Postquam Verus, because these cannot be altered without being destroyed, and they are bound to keep them unchanged for ever. - The Holy See and the Mass were ruined as soon as the traitors more or less officially abolished them, in a hurry. - We can read in the preface to the CIC of 1917 that should a new law stand against a former one, the more ancient one ought to be given precedence: the new canons should be made to comply (trahendae) as much as possible with the ancient ones.
In all this turmoil wherein ensnared catholics can hardly recognize the voice of the Good Shepherd, one thing emerges as probable: if the Apostolic See is to rule Christ's Church again before He comes for the second and last time, the new pope will no longer sit in the Vatican, at least for some time. As N.D. de La Salette told us, Rome is now the seat of Satan's servants; there will perhaps be new catacombs, but in New York or other places, such as Tokyo.Anyhow let us pray God that he may send his legate to us, or else most of us will perish in the midst of false prophets and persecutors of all kinds. |