MISE AU POINT DE LA SAKA SUR LE SACRE DE L'ABBÉ G. STORCK
Les assertions du dr. Heller (cf. Einsicht, Juin 1984) sont en partie mensongères, en partie des interprétations déformantes ou exagérées, et s'appuient, pour la plupart, sur des prémisses entièrement erronées. Voici les rectifications des points mis en cause par le dr. Heller.
- Co-consécrateurs: on vous renvoie aux explications fournies par Mgr des Lauriers, et publiées par "Les informations de la SAKA" de Juillet 1984. Y avait-il des évêques participant aux sacres dont "EINSICHT" a rendu compte en mai 1983?
- Consultation des autres évêques: Après le sacre des évêques mexicains, accompli dans le dos de Mgr des Lauriers, ce dernier n'a pas jugé nécessaire de les informer du sacre du P. Storck, ou de solliciter l'aval des dr. Heller et Hiller. Les menées de ces messieurs inquiétaient déjà depuis un certain temps 1'évêque français. Il suffit de relire à ce sujet un passage de sa déclaration publiée en octobre 1983 par "L'Occident chrétien". (Danger d'une autre aventure Grégoire XVII). La traduction en allemand, que nous avons fait paraître au début de 1984, ne comporte pas de noms, par égard mal placé envers ces personnes, noms mentionnés dans le passage de l'original.
- "Empêchements au sacre": Mgr Storck n'est plus incardiné dans un diocèse de Formose. Feu les abbés Assmayr et Leutenegger n'étaient-ils pas restés incardinés dans leur propre diocèse? Quel est donc le statut de M. le curé Pniok, lequel dessert principalement la chapelle d'Einsicht?
* Rapports avec l'évêque défunt Vitus Chang: est-ce criminel d'entretenir des rapports avec un évêque très troublé par la "réforme" et de chercher à le convaincre? Mgr Chang avait d'ailleurs promis à l'abbé Storck de reprendre la messe tridentine.
* On ne peut parler de collaboration avec des évêques schismatiques ou d'orine "obscure". Il y a eu des contacts - parfois passagers - avec les personnes en question. Mais Mgr Storck y a été amené par les circonstances. Il s'agissait de problèmes de réconciliation avec l'Eglise catholique romaine, ou de retour en son sein, dans la mesure où ces démarches restent possibles, puisque on ne peut aujourd'hui avoir recours à Rome. Mgr Storck ne pouvait refuser des réconciliations formellement demandées ou explicitement annoncées. Cela équivaudrait à montrer la porte à une personne qui viendrait demander à être convertie. Rentrons dans certains détails:
- Aucun séminariste n'a reçu les sacrements de la main de B. Rothenmund. - L'évêque Scmitz n'a jamais été à Ulm, et aucun des séminaristes ne lui a été adressé. Il y a d'ailleurs une déclaration de réconciliation de Mgr Schmitz, qui a été avalisée, entr'autres par Mgr Lefèbvre. - L'évêque Müller a cherché à être accepté par l'entremise de Mgr Lefèbvre et de Rome. Tout comme Mgr Schmitz, il a ensuite pris du champ et s'est éloigné de Lefèbvre. Quand nous prîmes contact avec lui, nous ignorions qu'il fût évêque. - Ceci vaut aussi pour Uebelhör. Mgr Storck n'a, par ailleurs rien à voir dans l'affaire de Lucerne. Il s'agit d'un refus du responsable du centre de messes de Lucerne.
(...) Les conclusions du dr Heller ("Mgr Storck est frappé d'interdit, et n'a pas le droit d'user des pouvoirs à lui conférés") ne sont donc, en aucune façon, correctes. On doit se poser la question: quels sont les véritables desseins du dr Heller? (...)
Alfons Eisele. |