"RIEN QUE L'ANCIENNE MESSE" EXEGESE D' UN SLOGAN
par
Eberhard Heller
Il faut bien dire que la formule "rien que l'ancienne messe", brandie
comme un étendard par tous les traditionalistes de la tendance Ecône a
selon toute apparence beaucoup pour elle. En effet, en résumant en un
seul point la multiplicité des réformes vaticanos elle dirige la
résistance sur le point central qu'est la messe.De plus, elle justifie
la rébellion contre la hiérarchie ecclésiastique et elle excuse du fait
qu'on continue à rester dans l' "Eglise" catholique-romaine venerable.
D'autre part, cette formule a une allure objective, convenable et
modeste, car on ne souhaite rien que l'ancienne messe. Finalement,
toutes les pétitions au "Saint- Père" Jean Paul II n'ont qu'un seul
objectif à savoir que la messe ancienne soit de nouveau permise. (Cfr.
le bulletin 'Mitteilungsblatt der Priesterbruderschaft Pius X. sept.
1980.) C'est tout ce qu'on demande.
Entretemps, il ne faudrait pas sous-estimer la dynamique et le pouvoir
persuasif de cette sentence, car elle contient tout le programme des
traditionalistes. Qu'il en est bien ainsi, nous le verrons tout-à
l'heure. "Rien que l'ancienne messe" - et tous les problèmes se
résoudront d'euxmêmes!
Or, moi, j'affirme que rien n'est plus hypocrite, rien ne tient plus de
la falsification, rien ne simplifie les problèmes autant, en édulcorant
la situation réelle, il n'y a rien qui endorme la résistance véritable
autant que ce mot d'ordre. Bref, celui-ci est devenu une excuse facile
pour les pleurnichards et un cri de guerre démagogique chez tous les
hommes de bien et les incendiaires dans les rangs des traditionalistes.
On m'opposera: tout de même, n'était-ce pas le périodique EINSICHT qui
dès le début a mené le combat en faveur de la messe ancienne? N'est-ce
pas à Munich, Baaderstrasse ( au moment où tous les autres se
lamentaient) que le premier centre de messe en pays de langue allemande
a vu le jour? Et ce précisément, afin d'assurer la continuité du St
Sacrifice de la - messe, de sorte que l'Eglise et les fidèles
conservent le sacrement principal pour l'expiation de leurs fautes et
pour leur sanctification? Oui, bien sûr! Mais, nous avons toujours
insisté et démontré que l'introduction d'une messe invalide entraîne
ipso facto des conséquences pour le promulgateur, pour ceux qui la
couvrent et pour l'institution qu'ils représentent et dans laquelle cet
ouvrage sans valeur et invalide a été introduit.L'apostasie de la Foi
entraîne ipso facto la perte de la fonction et la désacralisation de
l'Egliseinstitution. Car, l'Eglise qui a été fondée par le Christ comme
institution capable de donner le salut, ce qui signifie au fond et de
manière décisive de donner la possibilité par les sacrements de s'unir
réellement et directement à Dieu et de conclure la Nouvelle Alliance
avec Lui est essentiellement sainte et doit le rester, si elle veut
continuer à ´ètre l'institution du Christ. Celui-ci a notamment confié
le sacrifice de la Messe à la seule vraie Eglise c.à d. à l'institution
créée par Lui et qui observe tout ce qu'il a commandé. Il lui a donné
le pouvoir de l'administrer et de l'assurer pour les fidèles. Il est
évident qu'une organisation qui s'est fixé coime but de détruire
l'oeuvre salvifique de Dieu dans son coeur, agit sans avoir les
pouvoirs et pour cette raison,on ne peut lui reconnaître quelque titre
à être la vraie Eglise. Concluons que la vraie messe ne peut se
célébrer que dans la vraie Eglise. En tout cas, nous n'avons jamais vu
la destruction détachée du reste.
Si quelqu'un avait l'impression que ce raisonnement est trop court ou
qu'il n'est pas évident, qu'il prenne conscience du fait que les
prêtres de Palmar de Troya eux aussi ne disent "rien que" l'ancienne
messe. (N.b. que M. Anton Holzer, collaborateur du prof. d'univ. le Dr.
Erren et l'actuel théologien de cour de Mme Dr. Gerstner est d'avis,
suivant un manuscrit que j'ai devant moi, qu'on ne peut pas contester
la validité des ordinations de Palmar compte tenu des renseignements
obtenus). Or, il y a. sûrement beaucoup de fidèles qui se défendraient
d'assister- à une messe célébrée par un prêtre de Palmar - ils le
feraient à bon droit, et pas seulement pour des raisons sentimentales
ou par parti- pris pour le groupe autour de Mgr Lefebvre. S'il ne
s'agissaitque de l'ancienne messe, on n'aurait pas de raison, d'éviter-
des messes célébrées par cette secte.
Quelle raison aurait -on pour donner une préférence à telle célébration
plutôt qu' à telle autre en se limitant à la condition "rien que
l'ancianne messe? Il n'y en aurait point!! En quoi donc une messe
célébrée par des Lefebvristes devrait-elle se distinguer d'une messe
célébrée par un prêtre de Palmar. Bien sûr, l'on dira que les gens de
Palmar sont une secte et il n'est pas licite de s'adresser à eux pour
avoir les sacrements. Je concède que les uns révèrent le charlatan
Clemente qui s'est proclamé pape lui-même, tandis que les gens d'Ecône
révèrent comme St Père Wojtyla, évique apostat; qu'ils veuillent être
en communion avec l'un ou avec l'autre, cela n'empêche que les deux se
mettent sur le même pied c.à d. celui d'une secte. Il y a évidemment
une raison légitime pour laquelle il faut éviter de participer à des
messes célébrées par des prêtres de Palmar, c'est que cette secte s'est
emparée t avec impiété et sans mandat , d'un bien appartenant à la
véritable Eglise. Et Mgr Lefebvre alors? Il conserve quelque chose qui
ne lui appartient plus dit fait qu'il veut expressément faire partie de
l'association apostate. Pour cette raison, son forfait n'est pas
moindre; quand il ne veut conserver "rien que" l'ancienne messe!
Il se peut que plus d'un se mette à réfléchir sur le fait que cet
aspect de la chose lui a été découvert. " Sien que l'ancienne messe"?
.... décidément, la solution n'est pas aussi simple que cela.
On voudrait croie d'ailleurs qu'Ecône se retiendrait dans la critique à
l'droit de Palmar, étant donné qu'en principe, des deux côtés il y a
similitude de lacunes. Mais non! Il est très étonnant que ceux qui se
tiennent dans une maison en verre -nous voulons dire les gens d'Econese
mettent à jeter des pierres c. à d. qu'ils mettent en garde contre
l'assistance à la messe chez les prêtres de Palmar. (D'ailleurs les
gens de Palmar ne sont pas restés sans rien faire pendant ce temps, car
leur chef, du nom de Clemente/ a'excommunié ï sans plus Mgr Lefefevre
et ses adeptes. Comme on peut voir:la satyre en est à son sommet.)
S'agirait-il simplement de sentiments de jalousie? C'est une hypothèse
qui n'expliqua pas assez. Quel est alors (Le vrai motif que les gens
autour de Mgr Lefebvre ont d'attaquer les gens de Palmar ou les
clémentistes, alors qu'ils reconnaissent dans Wojtyla hérétique le chef
de l'Eglise catholique- romaine - (même le propagandiste d'Ecône,
l'abbé Milch concède que Wojtyla est un hérétique matériel ) - ils ne
souhaitent que la messe ancienne, soi-disant sous la juridiction des
évêques réformistes!) et ils regardent de haut le groupe de Palmar
qu'ils qualifient à bon droit de secte. En surface, c'est sûremnt dans
l'intention d'avoir une ligne de démarcation à leur égard sous
l'apparence de la légitimité et afin de suggérer à ses troupes
l'impression d'une appartenance à la vraie 'Eglise'. Notez bien que,
si, à Ecône; on ne voulait réellement que la messe ancienne, on
deviendrait par le fait même un des meilleurs protecteurs -, même
involontairement; des gens de Palmar. En effet, ce qu'on accorde à l'un
devient un droit chez l'autre.
Par les attaques contre le "pape" Grégoire et son groupe, au plus tard,
l'on s'aperÁoit de la faiblesse de ce mot d'ordre apparemment
inébranlable: pour Ecône, il ne peut s'agir que de l'ancienne messe,
car on est bien obligé de concéder que la messe'ancienne ' si souvent
nommée - à côté de la soi-disant messe dite "nouvelle" évidemment -
elle n'existe pas dans le vide, mais bien dans le cadre de
l'"institution" correspondant. Il me répugne de dire "dans le cadre de
l'Eglise vraie", parce que Ecône ne cesse d'abuser de ce terme. Cette
institution représente pour Ecône l'organisation ecclésiastiqu´
apostate. Donc, c'est le vrai St Sacrifice de la Messe (l'ancienne
messe) dans le cadre de l'organisation apostate - et évidemment dans le
cadre de celle-ci uniquement. D'où l'on petrfc se faire une idée, dans
quelle mesure un sacrifice semblable peut "plaire" à Dieu! Car il
suffirait de réintroduire l'ancienne messe au sein de cette association
hérétique seulement!
Du côté d'Ecône, on se plaît à insister sur le fait qu'on n'a pas fait
de compromis dans l'affaire. Par là on veut dire qu'on ne cessera pas
de dire la messe selon le rite de St Pie V et pour cette raison, il n'
y a pas lieu de suspecter l'hérésie. Acceptons cela pour le moment.
Mais sur ce point déjà, par le fait qu'on reconnaîtra la manière
d'Ecône, une organisation comme église légitime du Christ, alors
qu'elle a remplacé le sacrifice par un repas, le culte de Dieu par le
culte de l'homme et qui par son chef Jean -Paul II renverse le sens de
la rédemption du Christ, Ecône enfreint la doctrine de l'Eglise
sur elle-même comme étant une institution sainte.
Or, le programme véritable sous-jacent à l'exigence "rien que l'ancienne messe" renferme en réalité encore d'autres sacrilèges.
Actuellement tout le monde a connaissance du texte de Mgr Lefebvre où
il est dit que les séminaristes qui ne reconnaissent pas Wojtyla comme
pape et qui rejettent la nouvelle messe comme invalide en soi, doivent
quitter la fraternité. Cela révèle un point du programme qui est encore
plus énorme que l'autre. Après les pleurnichards ce sont maintenant les
hommes de bien qui entrent en lice: à ce niveau l'on ne dira plus "rien
que la messe ancienne" mais simplement: la messe elle aussi, ...s'il
vous plaît - car l'on est courtois, et donc - à côté de la messe
"nouvelle" de l'asociation apostate. Par là, l'on ne rejette non
seulement (c'était la 1ère hérésie citée plus haut) la condition
essentielle de l'Eglise véritable à savoir sa sainteté absolue, mais
cela constitue également un outrage à l'acte central du salut à. savoir
le St Sacrifice de la Messe, puisque la nouvelle messe est reconnue
expressément et implicitement. Cette reconnaissance
équivautàl'acceptation d'une hérésie - et voilà la deuxième.
A ce stade de nos développements l'on devrait s'arrêter un peu pour
méditer l'enormità de cette attitude. Quelles sont donc les raisons de
notre résistance? Est-ce que, après tout, nous étions simplement des
étourdis trop prompts à agir, à qui l'on ne peut dénier le bon vouloir
par ailleurs, sais qui, poor finir, ne sont que des rebelles
schismatiques?
Pourquoi donc les séminaristes qui se sont imaginé qu'ils pourraient
faire revivre la foi et la vie sacramentelle sous l'obédience de Mgr
Lefebvre, pourquoi sont-ils allés à Ecône? ... serait-ce pour
participer à des sacrilèges aussi subtils?... et sous le couvert
d'hommes de bien au point de vue de la religion? Ne sont-ils donc pas
capables d'additionner deux plus deux, pour ne pas s'apercevoir de la
contradiction dans laquelle ils se trouvent? Et plus d'un fidèle
devrait se poser la question de savoir si les conséquences de ses
illogismes c.àd. les conséquences de la paresse spirituelle, la
facilité et l'égoîsme par rapport au salut éternel sont réellement pour
le bien de celui-ci.
Si l'on était d'avis que l'exégèse du mot d'ordre "rien que l'ancienne
messe" a atteint le sommet du sacrilège par l'analyse de l'attitude
décrite plus haut et que l'on a tout dit, l'on se trompe. Car derrière
les hommes de bien ce sont les incendiaires qui se tiennent cach.es.
Car l'on se souvient encore fort bien des procédés de la fraternité qui
porte le nom de S. Pie X pour annexer des centres de messe comme
Stuttgart et Reutlingen. L'on n'a pas encore oublié non plus que des
centres autonomes comme St Michel à Munich, Ste Thérèse à Ulm et ceux
ae Bâle et Lucerne ont subi des attaques de la part d'Ecône.
Naturellement, il y allait'uniquement'de la messe ancienne. On a voulu
assurer la pastorale et décharger les laîcs ... de tâches qui, de toute
manière, ne leur incombent pas. Les personnes concernées pourraient
montrer facilement de quelle manière les abbés WodsackSchmidberger,
Roch et - bien d'autres ont opéré: ils nbnt fait que du chantage, ce en
quoi ils étaient mandatés par leur chef et par ses arrières. De plus,
l'égoîsme un peu myope concernant le salut de l'‚me chez pas mal de
traditionalistes est dans la ligne des intérêts d'Ecône. La proposition
d'Ecône pourrait se résumer de la manière suivante: pour la messe
"ancienne" assurée il faut remettre le centre de messe, renoncer à
l'indépendance qu'on avait et accepter les hérésies d'Ecône. Et
attention! si l'on ne prend pas en considération ce marchandage!
Rapidement , on fait appel aux théologiens de cour: c'est évident, la
communauté St Michel à Munich n'a pas d'évâque, c'est donc une secte.
En l'occurence, l'ancienne messe sert de moyen décisif pour faire
du< chantage, afin de rallier les fidèles "résistants" à
l'association apostate. C'est là une vue réaliste de ce que représente
le "renouveau dans le Christ". Si quelqu'un voulait juger que cela
arrive comme involontairement, qu'il se souvienne alors aussi de
l'encaissement "involontaire" des centres de messe.
"Rienque l'ancienne messe" dans la bouche des gens d'Ecône signifiera
simplement que la messe ancienne n'est que le moyen de rallier les
non-conformistes fidèles à l'association apostate. Car vous qui êtes
tout de même un traditionóaliste respectable, vous ne souhaitez "rien
que l'ancienne messe", n'est-ce pas? - je renonce à qualifier ces
procédés du point de vue moral et théologique et je ne veux pas
insister sur l'idée de ces dernières lignes. Je voudrais cependant
citer tous ceux qui dans les régions de langue allemande propagent
l'idée du "rien que la messe ancienne" soit qu'ils l'exigent en tant
que pleurnichards, comme hommes de bien ou comme incendiaires: à côté
d'Ecône avec ses succursales Zaitzkofen, Munich (Schmellerstr.),
Reutlingen, Stuttgart (S. Athanase), Sarrebruck - Kassel s'est rendu
entretemps - il faudrait citer le curé Milch qui a fait la preuve qu'il
ne porte guère d'intérêt à une discussion franche (quand on cite des
points de doctrine de l'Eglise qui vont à l'encontre de son opinion, il
les raille comme des finesses de logique - cfr. sa circulaire du
27-8-1980) il faut citer également son organisation. Il y a la,
communauté St Pie V de Fribourg en Brisgau qui suivant son président M.
Erren reconnaît l'organisation apostate comme "Eglise
catholique-romaine"; Mme la Dr. Gerstner avec son Kyrie eleison et son
collaborateur le baron von Schrenck-Notzing (non olet, non olet,
n'est-ce pas Mme Gerstner?) et puis il y a encore le P. Boxler avec son
Mysterium fidei, M. le Dr Küble, le chef de Vox fidei - et
naturellement aussi le professeur Georg May qui se refuse sans cesse à
prendre connaissance des falsifications de la soi-disant 'nouvelle
messe'. (S'il suffisait, pour se faire une opinion d'Hitler, de prendre
en oonsidération la construction d'autoroutes, on devrait le prendre
pour un grand homme d'Etat!) et UVK (c.à d. Una Voce).
Après tout ce qui a été dit plus haut, on devrait se poser la question
de savoir si ' l'on peut encore demander les sacrements auprès de ces
personnes et de ces groupements.
L'église postconciliaire a capitulé dans "l'obéissance". Et le
traditionalisme sera réglé par du chantage relatif aux sacrements, car,
chez ses représentants l'on n'exige
"rien que, l'ancienne messe"!
***
"THE OLD MASS ONLY!" EXEGESIS OF A CATCHWORD
by
Eberhard Heller
transl. by Gladys Resch
This formula "the old Mass only" pulled up the banner by all
Traditionalists of 'econeistic' stamping, seems to have a lot to say:
it embraces the multipartie and diversity of the Vatican reforms and
concentrates the opposition against them on the decisive point. It
justifies the rebellion against the ecclesiastical hierarchy and
excuses to remain in the old reverend Roman-Catholic 'Church'. And it
sounds objective, appropriate and moderate: one wants only the old
Mass. Finally all petitions adressed to the 'holy Father' John Paul II
have the only aim: the re-admission of the old Mass. (Compare the
"Mitteilungsblatt der Priesterbruderschaft Pius X." of September 198o.)
Nothing else is wanted.
One should not undervalue the dynamic and the persuasive power of this
saying, as it contains the whole programme of the Traditionalists. Yes,
their whole programme! As we shall see soon. "The old Mass only" - and
all the problems are solved by themselves!
And still I maintain: nothing is more hypocrite, more falsifying, more
shortening the problems (and by this: making the situation more
harmless), more narcotising the true opposition, than this formula. In
short: for this reason it has become the easy excuse of all weepers and
the demagogic battlecry of all traditionalistic 'honest folk' and
incendiaries.
One will object to me: but hasn't the EINSICHT right from start kept up
the battle for the old Mass? Was it not in Munich, in the Baaderstraße,
(when all the others were lamenting) that the first center of Mass was
established in the German-speaking area, and especially, to guarantee
the contination of the holy Sacrifice, so that the most central
Sacrement should be maintained to the Church and the faithful, for
their atonement and for their holiness? Yes, of course! But at the same
time we have always remarked and shown, that by introducing an invalid
Mass, consequences follow ipso facto for the promulgator, the
protectors and for the institution, which they represent, and in which
this sacrilegious inferior work was introduced: Connected with the
apostasy is ipso facto the loss of the power of the keys and the
profanation of the Church Institution. After all the Church - founded
by Christ as Institution and way of salvation, and this means in the
most fundamental and decisive point: the gift of the sacramental
possibility to unite oneself directly with God, to enter with Him in
contact of the New Covenant - is holy according to her essence - and
must stay as such, if she wants to remain the Institution of Christ.
And it is only to the true Church, that is the Institution' founded by
Him, which "holds everything that He has commanded", that Christ has,
among other things, entrusted to her the holy Sacrifice of the Mass and
given her the power to be responsible for it and to administer it to
the faithful. It should be quite clear that an organisation, which has
the aim to destroy Gods work of salvation in its most central part,
which acts without His authority, should not have the right to be
recognised as the true Church. Therefore: the true holy Mass only in
the true Church! We have never seen the destruction of the holy Mass as
an isolated case.
The person, to whom this range of thought seems too short or not
enlightening, should remind her-(him-)self of the fact that also the
priests of Palmar de Troya say 'only' the old Mass. (N.B. Even the
collaborator of the University Professor Dr. M. Erren and at present
assisting theologian to Mrs. Dr. Gerstner, Mr. Anton Hölzer, is - in a
manuscript lying in front of me - of the opinion, that the ordinations
of Palmar cannot, according the present informations, be disputed.)
However, many faithful will object to go to any of these Masses
celebrated by the Palmar-priests, - and rightly . so - and not on
emotional grounds or for preference for the Lefebvre-party. If,
however, one would only be conderned about the old Mass, there would be
no reason to avoid the Masses celebrated by this sect. What reason
would one have under the condition: "only the old Mass" to give
preference to the one or other celebration? None!! in what I way would
a Mass celebration of Lefebvre people differ from one of the Palmar
followers? I Yes, one would say, the Palmar people have the status of a
sect, and the laying claim I to the right to administer the sacraments,
is illegal. Agreed! That the one revere the I charlatan Clemente, who
nominated himself Pope, or the Lefebvre people the apostate Bishop
Wojtyla as Holy Father, and who want to be in community of faith with
the one or the other, put both, in principle, on the same level: the
level of a sect.
There is, of course, a legitimate reason why the assisting to the
celebrated Masses of the Palmar-priests should be avoided, simply
because this sect uses sacrilegiously and without authority the rights
of the true Church. And Mgr. Lefebvre? He retains something - the old
Mass -, which does not belong to him anymore, because of the expressly
wanted membership to the apostate organisation! Therefore his malice,
wanting to keep up 'only' the old Mass, is not less grave!
Perhaps the one or the other will already wake up by this aspect. "The
old Mass only"? ... nothing can be solved as simply as that.
One would imagine Ecorie would restrain in criticising Palmar, due to
the same weaknesses in principle. In the meantime it is quite
astonishing that those mainly, who sit in the glass case, meaning the
Econe people, throw stones, meaning they warn people not to assist at
the Masses, celebrated by Palmar-priests. (The PalmarÌan too have not
been idle, and their chef Clemente has without hesitation
'excommunicated' Mgr. Lefebvre and his followers ... So one realises:
the satyric game runs on high spead.) Jealousy? This supposition
explains too little. What is the reason then that the followers of
Marcel Lefebvre go against the Palmarian, respectively the Clementists,
they, who recognise in the heretic Wojtyla the head of the
Roman-Catholic Church (that he is in any case a materialistic heretic
is even affirmed by the Econe propagandist Father Milch) and pretend to
aim only at the old Mass (under the jurisdiction of the
Reform-'bishops'!)? Which right is theirs to look down on the rightly
as a sect qualified group of Palmar de Troya? In the first place
certainly, to be able to be separated from the Palmarians under the
prestige of legitimacy and to suggest to her followers in this way the
impression to be members of the true Church. N.B. if Econe would be in
reality concerned solely about the old Mass, this conception would
become the best, even though unwilling protector and advocate of the
Palmarian. What's good for the goose, is good for the gander.
At the latest the first club-foot of this apparent undisputed saying
becomes visible by the attacks against 'pope' Gregor and his followers:
wih Econe too it is not just the matter of the old Mass, but it is
forced to admit that the often mentioned 'old' Mass - of course
alongside with the soócalled 'new' Mass - does not just exist in a
vacuum but only within the bounds of the respective Institution. In my
heart I am revolted to write: "within the bounds of the true Church",
because this expression is always being misused by Econe. So this
Vespective Institution' is for Econe the apostate Church organisation.
Therefore: the true ('old') holy Sacrifice of the Mass in the apostate
organisation - and of course only in it. One can imagine how 'pleasing'
such a sacrifice must be to God, seen from this angle. Because "only
the old Mass" must fill up the gaps: in the heretic association only.
Econe assures repeatedly that it has not made any compromises in this
matter, and means, that they continue still to say the Mass only
according to the tridentine Rite, wherefore there can be no mention of
a suspected heresy. I just leave it for the time being. Already at this
point, in which Econe recognises an organisation as legitimate Church
of Christ, which has substituted the meal in place of the sacrifice,
and the worship of man in place of the worship of God, which by its
head John Paul II distorts the meaning of the work salvation of Christ,
Econe ddiies the doctrine of the Church, teaching herself to be a holy
Institution.
The true programme which hides behind the apparent justified request
"the old Mass only", contains in real truth more sacrilegious matters.
Meanwhile everyone knows the announcement made by Mgr. Lefebvre, giving
the instruction that seminarians, who do not accept Wojtyla as Pope and
who reject the socalled 'N.O.M.' as invalid, must leave the Fraternity.
Here arises a new and more monstrous point concerning this programme,
in which, after the weepers the 'honest folk' are called on the plain:
"the old Mass only" neans at this step: "also the old ..." please - one
is polite, therefore - please alongside with the 'new one' of the
apostate association. By this not only the condition of the essence of
the true Church, according to her absolute Holiness, is- rejected (lrst
heresy), but the central means of salvation, the holy Sacrifice of the
Mass, is dishonoured by this expressed or included recognition of the
so-called 'N.O.M.'. Apart from this the recognition means the
acceptance of a heresy - this would be Nr.2.
At this point one should pose for a minute and reflect on the
monstrosity of such an attitude. Why do we offer resistance? Were we at
the end nothing else but fools, although of good will, but at the end
only schismatic rebels? Why did.the seminarians, who believed to renew
the life of Faith and to revive the practice of the sacraments under
the obedience of Lefebvre, go at all to Econe? ... to take part
eventually in such cunning sacrileges? ... under the cover of religious
"honest folk1? Are they unable to add two and two, to find out the
contradiction in which they stand? And a good number of the faithful
should ask themselves earnestly if the consequences of their
inconsequence, that means the results of their spiritual laziness and
snugness, their selfishness for salvation, are really contributing to
the welfare of their soul.
But if one thinks that the exegesis of the catchword "the old Mass
only" has reached its sacrilegious culminating point in the exposition
of the previous statement of the facts, and that it is exhausted, it is
a mistake. Behind the 'honest folk' hide the incendiaries. One can very
well remember how 'with free will1 the incorporation, respectively the
annexion of the Mass centers in Stuttgart and Reutlingen took place and
were swallowed by the insatiable Fraternity, which is named St. Pius X.
The attacks of Econe on the self-reliant Mass centers in Munich, St.
Michael, St. Theresia in Ulm and also the centers in Basel and Luzern
are not yet forgotten. Of course the reason for it was 'only' the old
Mass. It was only the matter to guarantee the care of souls and to
unburden the laity, of tasks, which are not their business anyway. The
persons concerned at the time can tell a tale about this, how the
gentlemen Wodsack, Schmidberger, Roch an all the other charges
proceeded: solely by means of blackmailing, for which they had been
authorised and appointed by their boss and his instigators. The short
sighted selfishness for salvation of the Traditionalists gave and give
an easy hand to Econe. This is the 'offer' of Econe: the providing of
'old' Masses against delivery of the Mass Centers, giving up of the
indépendance and acceptance of the econistic heresies, and woe to you
if you do not agree with this bargain! At once the appointed
theologians are asked: Of course, the parish of St. Michael, Munich",
has no bishop, therefore she is a sect.
Here the 'old' Mass is used as the decisive way for pastoral blackmail,
to reunite the 'obstinate' faithful to the apostate association. - And
that is what the harrassed "Renewal in Christ" looks in reality! - Who
ever still thinks that this happens unwillingly, may remember the
certainly 'unwilling' annexation of the Mass Centers.)
The understanding of Econe "the old Mass only" lastly means quite
simply: the old Mass is the means to couple the sincere faithful
outsiders to the apostate association. Isn't it so, you, the good
Traditionalist, that you want 'only' the old Mass? - I save myself the
trouble to call this procedure to be moral-theological and I deny
myself the pleasure to underline the last sentences.
But I mention here all those, who propagate the claim "the old Mass
only" in the German speaking area - may they be weepers, 'honest folk'
or incendiaries: there is next to Econe with ihs outstations
Zaitzkofen, Munich (Schmellerstr. ), Reutlingen, Stuttgart (St.
Athanasius), Saarbrücken - meanwhile Kassel has also succumbed - Father
Milch, who showed that he has no interest to discuss the situation
honestly, (he sneers| at the quoted doctrines of the Church, which are
not of his opinion, he calls them logical subleness - compare circular
letter of 27th August, 198o) and his organisation;) the cult-community
of Pius V in Freiburg, which calls the apostate organisation her 'Roman
Catholic Church', according to its chairman Mr. Erren; Mrs. Dr.
Gerstner with her KYRIE ELEISON, her contributor Baron von
Schrenck-Notzing (isn't it, Mrs. Gerstner: non olet, non olet!). And
there are finally Mr. P. Boxler with"Mysterium fidei", Dr. Küble, the
chef of VOX FIDEI - and of course still Professor Georg May, who denies
constantly to acknowledge the gravest falsifications of the 'N.O.M.'
(if Hitler were to be judged only according to the construction of the
Autobahns, one would have to consider him as a meritorious statesman)
and the UVK.
After all that has been mentioned here, one should think it over if one
could ask these persons and groups to administer the sacraments, in the
normal case.
The post-conciliar Church has capitulated in 'obedience'. The
Traditionalism is being terminated by way of sacramental blackmail:
because it wants
"the old Mass only"
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