QU'EST-CE À DIRE: 'LA NOUVELLE MESSE PEUT ETRE VALIDE' ?
par
le Dr. Reinhard Lauth, prof. d'université
trad. par l'abbé Paul Schoonbroodt, curé
La nouvelle messe peut être valide dans certaines circonstances: voilà
le grand argument sur lequel Mgr. Lefebvre cherche à appuyer sa
position ambigue. Examinons ce que cette proposition affirme en
réalité.
Pour qu'une messe soit valide il y faut un prêtre validement ordonné,
la matière du sacrifice seule permise, à savoir du pain et du vin,
l'intention correcte chez le prêtre qui célèbre la messe et en plus la
forme correcte da la Ste. Messe. Il n'y a pas de discussion sur la
nécessité que seul un prêtre ordonné peut célébrer le Saint Sacrifice,
ni non plus sur la nécessité d'avoir du pain et du vin qui seuls
peuvent être la matière en vue de la transsubstantiation. Toute la
discussion potte donc sur l'intention et la forme de la Sainte Messe.
La proposition "le N.O.M. peut être valide" pourrait signifier que le
Saint Sacrifice s'accomplit uniquement si le prêtre a la bonne
intention. Or, à considérer les choses de plus près, la proposition "le
N.O.M. peut être valide" ne peut pas avoir cette signification-là dans
la pensée de Mgr. Lefebvre. Car la condition de la bonne intention vaut
tout autant pour la Messe dite de St. Pie V. Si c'est l'intention seule
qui est le facteur dont la validité de la messe dépend, la proposition
en question signifierait: cette intention étant sauve, le N.O.M. peut
être valide sans plus dans sa forme actuelle (ou plus exactement dans
ses formes actuelles), célébré tel qu'il a été prescrit par ses auteurs
et par Paul VI qui a promulgué le texte et les directives
correspondantes.
Or, d'après les autres déclarations de Mgr. Lefebvre au sujet du N.O.M.
il ne semblerait pas que c'est cela qu'il a voulu dire; s'il l'a voulu
dire, il serait simplement un rebelle schismatique puisqu'il refuse de
se servir de ce nouvel ordre de la messe.
Quant à savoir si le N.O.M. peut être valide quand il est célébré, cela
doit dépendre de quelque chose d'autre que de l'intention correcte du
célébrant. Voyons donc ce que cela pourrait être.
Ce sont tout d'abord les paroles consécratoireg con falsifiées. Puisque
l'Eglise retient comme un fait dogmatique que seules les paroles de
l'institution dont s'est servi le Seigneur peuvent opérer la
transsubstantiation, les "Messes" dans lesquelles ces paroles ne sont
pas employées sont automatiquement exclues du domaine des messes
valides.
Mais prenons le cas qu'à la consécration du vin, c'est l'expression pro
mnltis (ou les paroles correspondantes en langue vernaculaire) qui est
employée. Le N.O.M. dans ce cas est-il valide?
Le passage du texte o˘ les paroles de la consécration du N.O.M. se
trouvent, réfère ces paroles comme relatant un fait historique. Si
celui qui célèbre d'après le nouvel ordo récite des paroles telles
qu'elles sont mentionnées dans le N.O.M., à savoir comme récit
d'institution, il rapporte donc un fait historique qui s'est passé il y
a environ 2ooo ans. Pareil récit n'opérera pas présentement le
changement des substances au corps et au gang de Notre-Seigneur. Le
célébrant devrait donc au moins - à ce qu'il semblerait - vouloir
spécifier chaque fois l'intention en disant: en prononçant les paroles
telles qu'elles se trouvent dans le N.O.M. elles ne doivent pas être un
compterendu historique, mais elles doivent opérer présentement la
transsubstantiation. Mais - même cela serait sans valeur! Car, si le
prêtre dit la messe, son intention doit être de faire ce que l'Eglise
veut faire quand elle lui fait prononcer ces paroles.
Or, d'une part la définition de l'essence de la messe d'après le fameux
article VII de la constitution du N.O.M. (première et originale
version, retirée plus tard) et d'autre part la comprehension spontanée
et naturelle de ce passage de la conséctation dans le texte du N.O.M.
démontrent clairement qu'au moment de la promulgation l'église du
renouveau avait comme intention, ou bien de remplacer les paroles
efficases de la consécration par un récit purement historique ou bien
de promulguer quelque chose d' ambigu qui se trouve a egale distance
d'un récit historique et d'una transsubstantiation efficace, accomplie
au moment même. Mgr. Lefebvre lui-même a déclaré que la nouvelle
"Messe" est ambigue. Il faut ajouter que ce sont ses auteurs qui l'ont
voulue ambigue. Si donc le célébrant accomplit ce qui d'après leur idee
doit s'accomplir pendant le N.O.M., il pose alors une action
délibérément équivoque et qui justement pour cette raison n'opère rien
d'efficace.
Ne pourrait-t-on pas envisager la possibilité pour le célébrant de
valider la messe en séparant des paroles consécratoires par une
opération mentale tous les éléments qui en font un simple récit? Il
faut remarquer que quand on agit de cette manière, ce ne serait plus le
N.O.M. qui serait célébré! Par le seul fait de convenir que la
Consécration ne peut se réaliser que par cet acte de distinction l'on
concède simultanément que le N.O.M. en tant que tel, comme il est
promulgué par Paul VI ne peut en aucun cas être une messe valide.
Passons. Supposons que le prêtre-célébrant agit, de la façon décrite
plus haut, en ayant l'intention spécifique dont nous avons parlé, sa
messe peut-elle par là devenir valide? D'abord il faut remarquer que
les seules paroles consécratoires isolées du reste (et qui ne sont pas
falsifiées) ne peuvent pas opérer une consécration. Par ces paroles
prises au pied de la lettre, le prêtre ne changerait pas le pain et le
vin au corps et au sang de Notre-Seigneur, mais en son propre corps et
en son propre sang. "Ceci est mon corps" veut dire, littéralement, dans
la bouche de celui qui les prononce, que c'est précisément son corps,
et non le corps du Christ. Le prêtre est tenu d'agir au nom de la
personne du Christ et l'exprimer clairement au cours de la Sainte
Messe. Or le passage de la Consécration du N.O.M. n'exprime pas que
présentement une transsubstantiation a lieu, mais au mieux que cela
peut être également le sens de l'action, mais tout aussi bien que c'est
simplement le récit historique d'un événement qui est passé depuis
longtemps. Les paroles d'une messe célébrée doivent exprimer
univoquement que la consécration se réalise par les paroles de
l'institution à ce moment précis c.‚.d. que le sacrifice du Christ est
renouvelé (de façon non-sanglante cette fois).
Voilà qui nous amène à parler du sens des autres paroles et rites de la
sainte Messe en rapport avec les paroles de la consécration. Les
prières et les rites entourants le sacrifice sont sous un certain
rapport essentiels à la realisation du sacrifice. Ils doivent dire
clairement que les paroles consécratoires et que l'action accomplie par
celles-ci doivent effectuer une transsubstantiation à ce moment précis.
Si elles disent le contraire ou délibérément quelque chose d'ambigu,
les paroles consécratoires correctes, isolées mentalement du texte et
des rites de la messe (ou de la "messe"), ne peuvent opérer la
Consécration.
Or, les prières et les rites qui accompagnent la Consécration,
indépendamment de ce qu'elles signifient par rapport aux paroles de la
Consécration et de son action au sein de la même messe (ou "messe"),
peuvent exprimer quelque chose d'autre et qui est en contradiction avec
le sens de la Ste. Messe et de la Foi de l'Eglise qui la célèbre. Mais
si on lit le texte du N.O.M. et si l'on pense au sens des rites qui
doivent s'y accomplir, l^one ne trouve pas de sacrifice de l'Eglise et
du célébrant, mais simplement "une présentation d'offrandes" o˘ le
célébrant caricaturant le sacrifice de 1' ancience loi se réfère à
l'ouvrage de ses mains. (N.B. C'est une relation qui est illicite et
sacrilège déjà rien que d'après la prescription juive.
Nous n'offrons rien d'autre que ce que Dieu nous a donné, et non le
fier ouvrage de nos mains - car nos mains sont incapable de réaliser
quelque chose.) De plus nous trouvons dans le N.O.M. un repas au lieu
d'une participation au sacrifice du Christ et ce n'est qu'au repas que
doit servir la bénédiction des matières. Dans le N.O.M., nous trouvons
le culte de la solidarité humaine qui suivant l'intention du N.O.M. ne
résulte pas indirectement de la communion avec Dieu au cours du St.
Sacrifice, mais directement de l'assemblée de célébration avec son
président. Les paroles et les rites qui entourent le N.O.M.
contredisent par là la vrai messe et la foi de l'Eglise. C'est d'autant
plus evident, quand on pense que l'intention de ceux qui créèrent et
promulguèrent le texte (ou les textes) du N.O.M. consistait précisément
dans cette opposition a la conception catholique traditionnelle de la
St. Messe instituée par Notre-Seigneur lui-même. Délibérément on s'est
adapté consciemment aux prières et aux rites hérétique d'autres
confessions chrétiennes*) - à un point tel qu'on a accepté d'entier
dans un antagonisme avec les catholiques Orientaux; la communion dans
la foi catholique avec eux a été rendue impossible. (Jamais l'Eglise
orthodoxe n'admettra la validité d'une liturgie semblable.)
Je résume: rien que le passage
de la consécration du N.O.M. pris dans le sens de ses auteurs et
promulgateurs, et pris à la lettre dans sa rédaction officielle (et
même quand on se sert da l'expression "pour beaucoup") rend impossible
une consécration valide et actuelle. Le N.O.M. ne pourra donc jamais
être une messe valide. Ce n' est que dans le cas o˘ le prêtre célébrant
remplacerait subrepticement, et d'une manière trompeuse pour
l'assistance, des passages du N.O.M. par des extraits de la liturgie
valide, que cette messe pourrait être une vraie messe. Mais alors elle
ne sera plus une messe selon le N.O.M. !!! Alors ce n'est que sous
l'apparence du N.O.M. qu'on célébre une liturgie valide (défectueuse).
Mais, comme nous l'avons dit, les prières et les rites du N.O.M. qui
entourent les paroles de la consécration eux aussi rendent invalides
les paroles consêcratoires correctes, introduites subrepticement parce
que ces prières et ces rites sont équivoques, trompeurs et en
contradiction avec la Foi catholique et avec le sens de la vraie messe.
Dans le cas d'une correction et d'une substitution secrète de ces
paroles et de ces rites, il faut dire comme dans le paragraphe plus
haut que ce n'est plus le N.O.M. mais que c'est une autre liturgie qui
est célébrée. C'est celle-là qui est valide et qui rend valide la
consécration en même temps, mais ce n'est pas le N.O.M. qui l'aurait
effectuée.
C'est pourquoi nous pouvons affirmer en guise de conclusion et en
résumé: le N.O.M. ne pourra jamais être valide. Ce n'est qu'une
liturgie en accord avec la foi qui pourrait être une messe valide sous
l'apparence du N.O.M. - et ce serait toujours sous peine de péché grave
pour le célébrant. Mais cette liturgie n'est pas le N.O.M., c'est
plutôt une liturgie restée en accord avec la foi et qui est encore
catholique. Si les partisans dé Mgr. Lefebvre affirment à sa suite: le
N.O.M. pourrait être valide en certaines circonstances, ils induisent
les fidèles en erreur par une expression inadmissible. Le N.O.M. s'il
n'est vraiment que le N.O.M. - ne pourra jamais être valide.
Si le lecteur a suivi et saisi ce raisonnement et sa conclusion, qu'il
se pose la question que voici: un "pape" qui impose une "messe" de
l'espèce du N.O.M. et qui la célèbre devant le monde entier (Jean-Paul
II en Amérique latine: por todos!), alors qu'elle ne peut absolument
pas être valide, peut-il être vraiment pape? Ne doit-il pas être
considéré plutôt comme un usurpateur qui occupe de fait le siège de
Pierre alors qu'il ne lui revient pas de plein droit? Ce pseudo-pape et
par là ce pseudo-Christ réprime (en conscience de ce qu'il fait et)
intentionnellement la permanance du St. Sacrifice voulu par le Seigneur
au bénéfice d'une messe simulée et inefficace. Il empêche que le
sang**) se répande dans le Corps du Christ, et par là il appartient à
la catégorie de ceux qui crucifient le Christ.
Remarques:
*) Dans sa brochure "De abroganda missa privata" de 1521 Luther écrit:
"Vous, les prêtres de Baal, dites-nous donc: o˘ est-il écrit que la
messe est un sacrifice, ou bien, où le Christ a-t-il enseigné qu'il
faut offrir du pain et du vin bénits? Le Christ s'est offert lui-même
autrefois, dorénavant il n'accepte pas d'être offert par quelqu'un
d'autre. Il désire que l'on se souvienne de son sacrifice. Pourquoi
êtes-vous tellement téméraires que d'un mémorial vous fassiez un
sacrifice?" - Luther aurait facilement pu se rendre compte qu'on trouve
le contraire de cette affirmation chez Tertullian, Cyprien, Cyrille,
Chrysostome, Ambroise, Augustin, pour ne citer que ceuxlà des anciens
Pères, et dans les liturgies de toute l'Eglise catholique. Faudrait-il
croire que les premiere chrétiens déjà ont dévié et partout de la
volonté du Christ?
**) Ce n'est pas par hasard que les paroles de la consécration du vin au sang du Seigneur ont été falsifiées!
* * *
WHAT DOES IT MEAN: THE "NEW MASS" CAN BE VALID?
by
Reinhard Lauth
transl. by Gladys Resch
The great argument of Mgr. Lefebvre in support of his ambiguous
attitude towards the NOM is as follows: under certain circumstances the
new mass can be valid. We shall discern what the true interpretation of
this sentence is.
The valid Holy Mass requires an ordained priest, the only admissible
sacrificial substance (wine and bread), the correct intention of the
priest, who performs the sacrifice of the Mass and the correct form of
the Mass. The necessity, that an ordained priest performes the holy
sacrifice is not disputed, neither that only bread and wine can be the
substances to be consecrated. Thus the issue is concentrated on the
intention and the form of the Holy Mass.
The sentence: the NOM can be valid could express that the holy
sacrifice can only be accomplished with the correct intention of the
priest. However this cannot be the opinion of Mgr. Lefebvre when
examining this sentence "the NOM can be valid", because the supposition
of the correct intention is also required for the tridentine Mass. If
only the intention is the factor on which the validity of the Holy Mass
depends, then the sentence under scrtiny would mean: provided there was
the right intention the NOM would be valid if celebrated in the present
form, (or rather the present forms) as it is prescribed by its authors
and Paul VI, who promulgated the text and the accompanying rules.
According to other utterances of Mgr. Lefebvre regarding the NOM it
would appear that this is not what he wanted to express; but if it is
this, what he wanted to say, then with his refusal to accept the NOM he
would, without doubt, be a schismatic rebel.
Therefore there must still be another reason apart from the right
intention of the celebrant whether the performance of the NOM is valid
or not. Now let us consider what this could be.
First there would be the falsified words of the consecration. Since the
Churoh has dogmatically defined that only the institutional words of
Christ can effect the transsubstantiation, "masses" in which these
words are not used are by themselves excluded from the sphere of the
valid masses. But considering the instance that at the consecration of
the wine the words "pro multis" (respectively the equivalent words in
the vernacular) are used, is then the NOM valid?
The context in which the words of consecration are used in the NOM
express a historical report. If the celebrant of the NOM recites these
words as they are mentioned in the NOM as an institutional report, he
reports a historical event which happened some 2ooo years ago. However
such an ordinary report does not effect the actual transubstantiation
of the substances into the body and blood of our Lord. It would appear
that the celebrant would be obliged to will a special intention each
time he recites these words as they stand in the NOM, so that they
should not be a historical report but should effect the
transubstantiation.
But this would be of no use. Because when the priest says Holy Mass, he
must do, according to hin intention what the Church intends to do, when
she makes him pronounce those words. The definition of the nature of
the Holy Mass given in the ill famed original Article VII of the NOM,
which was later retracted, as well as the unprejudicedly apprehended
sense of the consecration context prove that at its promulgation the
intention of the reform church was either to put in place of the
effective actual consecration a historical report or to promulgate at
least something ambiguous, that stands between a historical report and
an effective consummated actual consecration. Mgr. Lefebvre himself
said, the new "Mass" is "ambiguous" (ambiguê). One has to make the
additional remark, that it was intended by its originators that the
"Mass" should be ambiguous. So, when the celebrant consummates, what,
according to their intention got to be consummated in the NOM, he
intentionally consummates an ambiguous action, which therefore cannot
bring about anything valid.
Can not the celebrant then make the Mass valid by his way of thinking,
separating everything from the words of consecration that are related
to them in the NOM and which make them become a historical report? One
should realise that by acting this way it would not be anymore the NOM
that is accomplished. Already by admitting that the consecration of the
NOM could only become effective by such an act of isolation one admits
by this fact that the NOM as such, as it is promulgated, can never be a
valid Holy Mass.
But let us set it aside. Would the celebrant priest act consciously
with a special intention in the mentioned way - now can his mass become
valid?
Here one must notice that by themselves the.just isolated (even
unadulterated) words of consecration cannot effect a Consecration.
Taken literally, the priest would not change by them the bread and wine
into the body and blood of the Lord but in his own body and blood.
"This is …cy_ Body", taken literally means, in the expression of the
person who pronounces these word, that his own body is meant, and not
the Body of Christ. The priest must act in the person of Christ and
express this clearly in the Holy Mass. The context of the consecration
of the NOM does not express that this could also be the meaning of the
action, but also that an event, which took place lang ago, is being
historically reported. The words of the celebrated Mass must express
clearly that with the words of Institution the consecration is truly
presently consummated, that means the renewed (this time unbloody)
sacrifice of Christ.
And this leads us to the meaning of the remaining words and actions of
the Holy Mass, regarding the words of consecration. These accompanying
prayers and actions are in a very special way essential for the
consummation of the holy Sacrifice.
They must express clearly that the words of consecration and through
them the accomplished act effect an actual consecration. If they mean
the contrary or intentionally something ambiguous, the unalterated
words of consecration cannot consummate the holy consecration if they
are isolated in thoughts from the remaining text and the other actions
of the Mass (or "Mass").
The prayers and actions accompanying the holy consecration can,
independently of what they mean in relation to the words and action of
consecration in the same mass (or "mass"), mean something that stands
in contradiction to the meaning of the Holy Mass celebrated by the
Church and the belief of the Church.
Reading the text of the NOM and if one thinks over the meaning of the
actions taking place therein, one does not find a co-sacrifice of the
Church and the celebrant, but only a "presentation of gifts". The
celebrant refers, like a carricature of the sacrifice of the Old
Testament, to the work of his hands. (N.B. a reference, forbidden and
heretic according to Jewish precepts. We sacrifice only, what God has
given us and not the proud work of our hands - because our hands by
themselves cannot effect anything!) Further ve find in the NOM, instead
of a participation in the sacrifice of Christ, a celebration of a meal
only, for which the substances are blessed. We find in the NOM a cult
of human companionship, which is not to be realised indirectly through
the communion with God in the holy sacrifice but directly in the
community meeting under the chairmanship of a president.
The accompanying words and actions of the NOM thus contradict the true
Holy Mass and the faith of the Church. This becomes still much more
evident if one considers that the aim of those who formulated and
promulgsted the text (or the texts) of the NOM, was this antithesis to
the traditional catholic and by the Lord Himself instituted conception
of the Holy Mass. One has intp.ndedly assimilated to heretical prayers
and actions of other Christian denominations*) so much so that one was
prepared to go into opposition with the Christians of the eastern
catholic rite, thus making the communion of Catholicism impossible.
(The orthodox Church will never recognise such a liturgy to be valid.)
I summarize: already the
consecration context of the NOM, taken in the sense of its authors and
promulgators and word by word, as it is set down, make an effective and
actual consecration impossible (also when the words "for many" are
used).Therefore the NOM can never be a valid Holy Mass. Only if the
celebrating priest is inserting tacitly and deceptively for the
congregation parts of the valid liturgy in the place of such parts ot
the NOM, could this mass possibly be a true Holy Mass. But then it is
not anmore the NOM!! ! In that case a valid liturgy is (defectively)
celebrated under the mere appearence of the NOM, and this liturgy makes
the Holy Consecration valid.
As we have seen the prayers and actions accompanying the context of the
consecration of the NOM invalidate, because they are ambiguous,
deceiving, and in contrast to the Catholic faith and to the intention
of the true Holy Mass. The same applies also to subreptively used
correct words of consecration. If these accompanying words and actions
are tacitly and deceptively improved or replaced by others, the above
paragraph applies that it is not the NOM anymore but a different
liturgy that is celebrated. This_one then is valid and makes this
consecration valid, but not the NOM.
Therefore, in a short conclusive summary, we can say: the NOM can never
be valid. Only the true liturgy under the appearance of the NOM - for
the celebrant always a serious offence - could be a valid Mass. But
this liturgy is not the NOM but always the Catholic orthodox liturgy.
If Mgr. Lefebvre and his followers say: the NOM can be valid under
certain conditions, they are misleading the faithful by way of an
inadmissible use of speach. The NOM - if it is really only the NOM -
can never be valid.
Whoever has come to this knowledge should now ask himself: Can a
'Pope', who prescribes such a mass as the NOM that can never be valid,
who is publicly celebrating it (John Paul II in Latein America: por
todos!) can he himself be a valid Pope? Or must he rather not be
recognised as an usurper, who de facto occupies the Chair of Peter,
although de jure, he has no claim to it? This Pseudo-Pope and thus
Pseudo-Christ suppresses consciously and purposely the by Our Lord
intended continuous consummation of His holy sacrifice in favour of a
pseudo-mass; he restricts the flow of blood **) to the body of the Lord
and with that he belongs to the crucifiers of Christ.
Notes:
*) In his paper "De abroganda missa privata" of 1521 Luther writes:
"Tell us you parsons of Baal: where is it written that the mass is a
sacrifice or where is Christ's teaching that blessed bread and wine
should be sacrificed? (...) Christ has sacrificed Himself once, he does
not want anymore to be sacrificed by somebody else. He wants that His
sacrifice be commemorated. How can you be so bold as to make a
sacrifice out of a commemoration?" Luther could have easily convinced
himself that by Tertullian, Cyprian, Cyril, John Chrysostom, Ambrose,
Augustine, to name only these old fathers of the Church and especially
in the liturgies of the whole Catholic Church the contrary is stated.
Should one assume that the early Christians deviated from the will of
Christ - and everywhere?
**) It is not without purpose that the words of Consecration of the wine into the Blood of the Lord are falsified!
* * *
HINWEIS AUF ZEITSCHRIFTEN:
1. "FIDELIDAD A LA SANTA IGLESIA"/ HRSG. VON ALVARO DANIEL RAM EZ
ARANDIGOYEN UND ATILIO CARLOS NEIRA. - ANSCHRIFT: CASILLA DE CORREO
4224/ CORREO CENTRAL, 1000 - BUENOS AIRES, REP. ARGENTINA. - (EIN
BEITRAG AUS DIESER ZEITSCHRIFT ERSCHIEN BEREITS IN DT. ÜBERSETZUNG IN
"FORTES IN FIDE" NR.11: DIE HYPOTHESE EINER TRADITIONELLEN AUSLEGUNG V.
VAT.II
2. "DLDASCO"/ HRSG. VON PLERRE MLCHEL BOURGUIGNON/ ANSCHRIFT: BOŒTE
POSTALE 2, BRUXELLES 24, RUE DES BOGARDS 17, B - 1000 - BRUXELLES.
|